Andrew Wyeth (1917-2009), né en Pennsylvanie (USA), est classé parmi les peintres « régionalistes » et réalistes américains. Il est notamment connu pour son tableau Christina’s World (1948) et Overflow (1978) peint dans les tons ocres et d’une qualité de dessin extraordinairement réaliste.
Andrew est le représentant d’un courant figuratif, à la fois moderne et ouvert sur la tradition. A ses débuts, il fut tout particulièrement sensibilisé (et formé) à l’art du paysage rural américain. Il s’intéressa à l’œuvre du peintre Winslow Homer (1836-1910, peintre réputé pour ses marines).
En 1963, il reçoit la médaille présidentielle de la Liberté et fut le premier artiste à accrocher un de ses tableaux à la Maison-Blanche . On notera qu’il fut souvent le premier d’une lignée d’artistes étrangers admis dans de prestigieuses écoles et académies : Académie des beaux-arts de Paris (France) ; Académie des beaux-arts de l’URSS ; Académie royale de Grande-Bretagne...
Amoureuse de poésie et de nature, Joan Mitchell fut l’une des premières artistes femmes internationalement reconnues au milieu du siècle dernier. Son ascension est encore plus emblématique de nos jours.
Née américaine d’une poétesse et d’un médecin amateur d’art, Joan MITCHELL (1925-1992) hésite un temps entre peinture et poésie. Elle finit par relier les deux à travers une peinture de la sensation à la fois gestuelle et contemplative. La puissance de cette oeuvre a pu être admirée il y a deux ans aux côtés de celle de Claude Monet, dans le cadre d’un dialogue Monet-Mitchell organisé à la Fondation Vuitton à Paris, en collaboration avec le San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA) et le Baltimore Museum of Art (BMA).
C’est en France (Vétheuil, 1967) que Mitchell choisit d’aller vivre et peindre, pour y retrouver, en 1955, Jean Paul Riopelle (peintre, graveur et sculpteur canadien; 1923-2002) dont elle partage l’existence jusqu’en 1979. Elle résidera à Vétheuil (95510, Vexin) en 1967, lieu autrefois fréquenté par Monet en 1878.
Sur le marché de l’art, le prix de ses oeuvres a fait un bond de 400%. Le prix du diptyque ‘La Grande Vallée VII » a été multiplié par 44 entre 1989 et 2020 (14,5 m$).
Photos : Fondation Louis Vuitton ; SFMOMA (Musée d’art moderne de San Francisco) ; Centre Pompido (tableau « La Grande Vallée XIV »)