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Le muralisme de Mona Caron

Mona Caron, adepte du muralisme

Mona Caron a déjà exprimé sa créativité aux quatre coins de la planète avec ses plantes géantes, notamment au Brésil, en Suède ou encore en Équateur. S’inspirant du Muralisme (1) et avec ses œuvres démesurées, elle donne un nouveau souffle aux paysages urbains et laisse, à sa façon, la nature reprendre petit à petit ses droits.

Mona grandit dans une région verdoyante de Suisse. Auprès de sa famille, elle s’imprègne de la nature, trouvant parmi les plantes la source de ses inspirations futures. Après de brèves études de littératures anglaises à Zurich, elle décide de s’installer à San Francisco, ville dans laquelle elle a obtenu son baccalauréat en Beaux Arts, mention illustration. Dans le compté de Californie, elle plante ses racines, expérimentant son art et sa manière de créer avec diverses fresques.

Sa devise : Libère toi de tes carcans et renait aussi résistant qu’une mauvaise herbe.

Nos commentaires : lisez ci-dessous le site Beware, qui vous permettra de découvrir la qualité de ses oeuvres. Nous attirons également votre attention sur les peintures murales de SEB, street artist Chavillois oeuvrant sur la RP (Sèvres, Viroflay, Meudon, Bagnolet…) et que nous citons sur les pages de ce blog. Le street art fait régulièrement l’objet de posts. Bravo aux artistes femmes et hommes pour leur créativité et l’éclairage qu’ils apportent à nos rues !

Sources : Homepage ; Creapills (L’artiste Mona Caron peint une fleur monumentale sur un immeuble de 20 étages) ; Wikipédia (Fresque Namur, août 2020) ; Grande Gentiane (Suisse, Neuchâtel, 2021) ; la résidence Bernard de Jussieu (Versailles, France) – 1699/1777, botaniste au Jardin du Roi et auteur de l’Histoire des plantes qui naissent aux environs de Paris, avec leur usage dans la médecine ; Quai36 ; Beware ;

(1) mouvement artistique mexicain apparu au début des années 20 et défini par la réalisation de peintures politiques gigantesques ornant les façades d’immeubles.

(de h en b, puis à d) : Limonium à San José (Californie) © Mona Caron ; Mona à Versailles (Projet 1096) © Aruallan ; Cohosh à Brooklyn © Mona Caron

lien court : https://wp.me/p5riis-2LR

Exposition de street art à Paris

« Valoriser et faire vivre des lieux voués à la destruction ».

Première société d’économie mixte locale en France et 2ème bailleur social parisien, la RIVP contribue à développer les pratiques d’utilisation d’anciens locaux abandonnés pour l’art urbain. Ces projets intéressent dorénavant d’autres communes et les street artists locaux.

Cet événement XXL parisien rassemble de nombreux artistes et plasticiens, au grand plaisir des habitants qui pourront ainsi continuer à « revivre » ces espaces. Le Festival Planète Périphérique aura lieu jusqu’au 7 mai.

Le quartier Python Duvernois a été choisi. Au cœur des 3 000 mètres carrés des lieux, les street artists se sont emparés de 5 étages d’un bâtiment de la porte de Bagnolet.

Pour ce projet d’occupation de cet immeuble du 20ème arrondissement, Camille Chastagnol, coordinatrice de projet à la RIVP, et Morne, street-artist, étaient les invités de BFM Paris Île-de-France.

Photo : Paris Secret

Source : BFM TV ; PARIS SECRET ;

Face à face, version Perruche

Artiste de street art, dessinateur de formation et musicien autodidacte, Nicolas Perruche peint les animaux sur les murs de Paris et de la région parisienne (Montreuil, Fontenay sous bois, Saint-Maur-des-Fossés, Vincennes, Ivry sur Seine, Sainte-Aulde (77)…). Sa dernière oeuvre « parisienne » se nomme « face à face » et décore l’un des murs de l’avenue Roger Salengro à Chaville – 92370. (cf photos ©Jggir)

Nicolas est également présent dans les villes françaises : Ile d’Yeu (85), Plougasnou (29), Le Mans (72), Le Loroux-Bottereau (44), Morainville-Jouveaux (27), Nogent-le-Rotroux (28)…

cf photos homepage (de haut en bas; gauche/droite) : Abeilles – Fontenay sous bois -2021 // Nogent-le-rotrou 15-Rur-streetart-02 // Brochet – Le Mans_insta // Flamingos – Saint-Maur-des-Fossés – Laque – 2020 // Panda – Montreuil (93100) – Art liquide -Aout2021

En 2020, le Professeur Raphael Vialle, chirurgien et Chef de service orthopédique et réparatrice de l’enfant, cherchait un artiste peintre, afin d’égayer son nouveau service de chirurgie orthopédique, du quatrième étage de l’Hôpital Armand-Trousseau de Paris. Cet Hôpital est spécialisé dans l’enfance.

Nicolas Perruche a travaillé pendant quatre semaines, sur la réalisation du projet artistique « La Grande Parade » qui orne désormais les murs du nouveau service : en bleu pour la faune marine, en vert pour la faune de la savane africaine.

Cf le reportage de Xavier Desmier de août 2020.

La Grande Parade, Fantaisie Zoologique de Nicolas Perruche, artiste peintre

Retroloco

Du 6 au 29 octobre 2022, les artistes Tito & Mulk présentent les fresques surréalistes de leur monde « Retroloco » à la Mezzanine de l’Hôtel de ville de Sèvres (92310).

Accès libre aux heures d’ouverture de l’Hôtel de ville, 54 Grande Rue, 92310.

L’oeuvre du duo (ou tandem) d’artistes s’inspire de l’environnement économique, social, politique, sociétal et environnemental actuel. Fruit de leurs constats et de leur sensibilité aux « douleurs contemporaines », les toiles mêlent Super-Héros, monstres, chaos et figures fantasques, représentations de personnalités, couleurs en contraste au noir et blanc, imaginaire et « coup de gueule ». Les détails sont archi-présents ! Les messages textuels sont éminemment explicites ! La BD est leur crayon conducteur !

Leurs oeuvres sont présentées sur Facebook, Instragram, Artsper, … et leur homepage.

La Passerelle des Arts les a rencontrés !

Issus des arts graphiques, Tito & Mulk se sont rencontrés au cours de leur immersion dans le monde de la Publicité. Les centres d’intérêts et une complicité naissante les ont conduit à voguer de leurs propres ailes.

Le travail sur toile fut la base de leurs créations communes. L’enrichissement pictural et/ou textuel est progressif. Une idée fuse, l’autre la reprend et la développe… et inversement. Leur notoriété a pris de l’ampleur quand ils ont appliqué leurs méthodes sur les murs. L’art urbain leur a ouvert la voie et les portes du succès. Les jeunes artistes en raffolent !

Merci Messieurs, ravi de vous avoir rencontrés.

Photos (c) Jggir

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Du street art à l’art du luxe

L’artiste tangéroise, Ghizlane Agzenai, installée à Casablanca, signe une collaboration avec le parfumeur Guerlain. Une reconnaissance pour l’art urbain marocain.

L’ancienne consultante en communication fait partie de cette génération d’artistes qui prouvent que street art peut rimer avec prestige. « Je me considère comme une artiste au sens large. Je ne me cantonne pas à un seul univers et peut très bien exposer dans des galeries, dans la rue ou collaborer avec des marques », confirme celle qui n’était qu’une inconnue du monde de l’art il y a encore six ans.

Passionnée de science-fiction, Ghizlane Agzenai puise autant ses influences dans les films rétrofuturistes qui ont bercé son enfance que dans les pays qu’elle a sillonné. Globe-trotteuse, elle a vécu au Mexique, « un pays tellement haut en couleurs », en France et en Grande-Bretagne pour ses études, mais aussi en Allemagne, à Berlin, en 2016. Une année décisive où l’autodidacte fait la rencontre de la scène arty bouillonnante de la ville, et notamment du mouvement low brow, une branche du surréalisme pop teintée d’humour.

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