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Ombre portée…

Alexandre Trauner – Rue des Couronnes, Paris, vers 1955

Alexandre Trauner (en hongrois : Trauner Sándor), 1906-1993, est un décorateur de cinéma franco-hongrois.

On lui doit entre autres les décors de la plupart des films de Marcel Carné (Drôle de drame, Le Quai des brumes, Hôtel du Nord, Le jour se lève, Les Enfants du paradis), mais également ceux du Don Giovanni de Joseph Losey.

Il obtint l’Oscar de la meilleure direction artistique pour La Garçonnière (The Apartment) en 1961.

Alexandre Trauner est enterré dans le petit cimetière d’Omonville-la-Petite (Manche), aux côtés de son ami Jacques Prévert. Son épouse est décédée en 2011.

Sources : Wikipedia ; Alexandre Trauner (1906-1993), décorateur de cinéma ; Alexandre Trauner, décorateur de films. – INA ; Encyclopédie Universalis ;

Maisons à Auvers

Vincent Van Gogh – Maisons à Auvers , 1890

Fils d’un pasteur néerlandais, neveu de son homonyme Vincent Van Gogh qui co-dirigeait la firme de négoce d’art international Goupil & Cie à La Haye, Vincent, comme son frère Théo, commença par suivre la tradition familiale en juillet 1869 en entrant en apprentissage chez Goupil & Cie.

Il devait y rester plus de 5 ans, à La Haye, puis dans les filiales, à Bruxelles, Londres (juin 1873 à mai 1875), Paris (jusqu’à fin 1875), où il commença à développer un dégoût pour le commerce de l’art. Il se mit alors à mener une vie de reclus et à lire intensément la Bible.

C’est seulement en août 1880 à l’âge de 27 ans, que Vincent décida de devenir peintre.

Vincent Van Gogh est un peintre largement autodidacte. Il commence par copier des dessins, particulièrement des scènes de la vie paysanne de Jean-François MILLET, auquel il voue une estime quasi religieuse.

Biblio : Wikipedia ; Auvers/Oise ; biographie ;

[Art et photographie] Boubat, Edouard, invisibles en tous genres

Que peut-on reprocher à la photographie, sinon son apparente simplicité ?  » Appuyer sur le bouton, nous ferons le reste… » On se plaît à dire que le photographe n’a rien à faire. Et c’est un peu vrai. Seulement, tout est dans ce rien. Ne pas se mettre en travers de ce rien, de cet insaisissable. La photographie est si simple qu’elle n’admet pas de repentir (repentir: changement apporté, correction en cours d’exécution). Cela demande un sens fulgurant de la composition, du cadrage.

Édouard Boubat, 1971 « Le poète voyageur »

Édouard Boubat, né le 13 septembre 1923 et mort le 30 juin 1999 à Paris, est un photographe français.

Il fait partie des trois photographes principaux de la revue Réalités où il a travaillé de 1951 à 1969. Il est, avec Brassaï, Willy Ronis, Robert Doisneau, Izis, l’un des principaux représentants de la photographie humaniste française. Son œuvre empreinte de poésie fera dire de lui à Jacques Prévert : « Boubat, un correspondant de paix ».

Ses photographies sont diffusées par l’agence Gamma-Rapho.

En 1995 il est l’invité d’honneur de la croisière photo aux Caraïbes, avec Sebastião Salgado. Son tout dernier reportage est consacré aux arts de la rue, à travers le cirque Romanès à Paris entre 1997 et 1999.

Biblio : Wikipédia ; La Galerie Rouge ; homepage ;

La photographie de mode est-elle un art ?

Depuis une quinzaine d’années, la photographie de mode s’est invitée dans les salles d’enchères. D’abord timidement, puis avec de plus en plus de force, comme le souligne Jude Hull, de Christie’s Londres, qui a organisé la vente du 29 juin chez Christie’s Paris consacrée à cette forme d’expression artistique. « Nombre de grands artistes ont débuté avec des photographies dites commerciales, à l’instar de Man Ray. Et ils ont évolué : Richard AvedonHelmut Newton ou Irving Penn ont fait plus que shooter des vêtements. Ils ont aussi bien exploré l’art de la nature morte que celui du portrait…