229e édition du Salon des Artistes Français – credits phenixwebtv.com
Le Salondes ArtistesFrançais s’ouvre le 13 février et s’étendra jusqu’au 17février2019 sous la verrière du Grand Palais à paris, dans le cadre d’Art Capital.
La galeriste Cérès Franco expose à Laval une partie de son immense collection d’œuvres d’art au Musée d’Art Naïf et d’Arts Singuliers (8 décembre-10 mars 2019). Cette passionnée brésilienne a accumulé au fil des ans près de 1.500 œuvres.
Cérès Franco, 92 ans présente son exposition Cérès Franco en territoires imaginaires. Tout au long de sa vie, commencée en 1926 dans la ville de Bagès au Brésil, Cérès Franco a collectionné des œuvres du monde entier : de peintres fuyant les dictatures de l’Est ou d’Amérique Latine par exemple. Cérès Franco a étudié l’histoire de l’art à l’Université de Columbia avant de s’installer à Paris en 1951 où elle installera sa galerie « L’œil de Bœuf » en 1972, rue de Quincampoix.
exposition ‘le-mouvement’ à la galerie Denise-René – rue de la Boétie – Paris – 1955 (www.grandpalais.fr)
Femme de gauche, signataire du manifeste des 121, Denise René ouvre sa galerie qu’elle met au service tout d’abord de l’art abstrait en 1945, après avoir rencontré au Flore Victor Vasarely. Son aventure est sans équivalent, fondée sur la présentation des pionniers de l’abstraction du XX° siècle, sur la défense des plus grands artistes de l’art géométrique et de l’art cinétique de l’après-guerre. Son exposition « Le Mouvement » en avril 1955 qui a réuni les fondateurs de l’art en mouvement (Calder, Duchamp) et les artistes de la nouvelle génération (Agam, Soto, Tinguely) fait partie désormais de l’histoire de l’art du XX° siècle.
Denise René parle des œuvres d’art qui lui plaisent et tente de définir les raisons qui font qu’une œuvre l’intéresse ou non. « C’est indéfinissable. C’est un ensemble. C’est un apport de forces et de sensibilités mêlées. Elle doit apportée un univers nouveau, de l’inattendu, et de l’émotion« , estime-t-elle. Elle renchérit, « la qualité c’est aussi quelque chose de très indéfinissable« .
Et de mentionner ….
En France, il y a toujours eu un très grand refus de l’avant-garde. C’est une tradition, on pourrait dire !
Dans le milieu de l’art, on ne discute plus de la figuration ou non-figuration, de la place de l’abstraction. Elle existe, elle est totale. C’est parallèle à la figuration. Pour moi, c’est une grande ouverture sans fin et le cinétisme l’élargit.
Je ne cherche pas comment l’œuvre est faite, je l’accepte telle qu’elle m’est donnée, si elle est bonne, si elle est valable, si je l’accepte en tant qu’œuvre de qualité. Mais le système ne m’intéresse pas du tout.
Dernière-née de la collection numérique « Patrimoines partagés » lancée par la BnF en 2017, la bibliothèque numérique France-Chine invite à découvrir cinq siècles de relations franco-chinoises, entre curiosité et fascination réciproques. Ce projet est le quatrième de l’établissement après les collaborations avec le Brésil, l’Orient et la Pologne.
Papier peint à motif. Manufacture Zuber et cie. 1802. BnF, dpt. Estampes et photographie
Manuscrits, estampes, photographies, cartes, enregistrements sonores, objets… Plus de 7000 documents exceptionnels conservés à la BnF et dans des bibliothèques partenaires des deux pays sont désormais accessibles à tous, enrichis de contenus rédigés par des spécialistes de renommée internationale.
Désireux de pouvoir partager ses objets avec le plus grand nombre tout en s’associant aux commémorations du centenaire de la Guerre 14-18, les Archives Départementales de la Côte-d’Or accueille jusqu’au 29 mars 2019, la collection d’objets du général Bertrand François, commandant de l’école de gendarmerie de Dijon, dans l’exposition « L’art des tranchées – Petits Poucet de la Grande Guerre ».
Cette collection qui retrace la vie des hommes durant le conflit est un art partagé par l’ensemble des belligérants puisque les objets exposés proviennent de tous les fronts et de toutes les armées.
Affiche « L’Art des Tranchées »
Les créations furent essentiellement réalisées à partir d’éléments trouvés sur le champ de bataille, souvent aux risques et périls des soldats qui s’exposaient aux tirs ennemis afin d’aller les récupérer. Ces collectes constituaient pour beaucoup de véritables trésors de guerre, surtout lorsqu’ils avaient été soustraits à l’ennemi.
Les douilles d’obus vides, les fusées (partie supérieure qui coiffe les obus), les munitions, les décorations, les pièces de monnaie et autres objets métalliques furent ainsi transformés en vases, en encriers, en presse-papiers, en briquets, en bagues ou en modèles miniatures de chars et d’avions… Les morceaux de métal étaient fondus, découpés, soudés puis gravés, martelés.
Au départ spontané, l’artisanat de tranchée prit rapidement de l’ampleur, puis devint une véritable industrie.
Archives départementales de la Côte-d’Or 8, rue Jeannin 21000 Dijon
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