Maurice Denis, né le 25 novembre 1870 à Granville (Manche) et mort le 13 novembre 1943 à 75014 Paris, est un peintre français du groupe des Nabis, également décorateur, graveur, théoricien et historien de l’art.
Très actif dans les arts graphiques et décoratifs, tenté un temps par la sculpture, Pierre Bonnard (1867-1947) est avant tout peintre. Observateur doué d’une grande mémoire visuelle et sensitive, il ne travaille qu’en atelier, privilégiant les genres classiques de la peinture figurative : paysage, marine, nature morte, portrait et nu féminin, qu’il combine aussi dans ses scènes d’intérieur. Ses sujets tirés de la vie quotidienne et sa façon de les traiter lui ont valu les étiquettes de « peintre du bonheur », « intimiste bourgeois » ou « dernier des impressionnistes ». Aussi la question a-t-elle été posée à sa mort : était-il un grand artiste, ou du moins un peintre moderne ?
J’espère que ma peinture tiendra, sans craquelures. Je voudrais arriver devant les jeunes peintres de l’an 2000 avec des ailes de papillon. [Pierre Bonnard, 1946]
Félix Vallotton (1865-1925) naquit à Lausanne (Suisse) et fut inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse, 28e division.
Il exposa régulièrement à Paris (dont la galerie Druet) et participa aux expositions d’envergure internationale en Europe et aux États-Unis. Sa vie fut guidée par le souci du devenir de son œuvre que de fonder une famille. C’est l’intérêt qui l’amena à épouser en 1899 Gabrielle Bernheim (1863-1932), fille du marchand de tableaux Alexandre Bernheim.
Félix Vallotton est un artiste réaliste. Il peint des scènes d’intérieur, puis se consacre à des thèmes classiques, paysages (ie ses couchers du soleil), nus, portraits et natures mortes qu’il traduit d’une manière personnelle, hors des courants contemporains. Sa vie artistique le fera connaitre comme peintre, sculpteur, critique d’art, xylographe, illustrateur, romancier, graveur, écrivain, artiste graphique.
Vallotton (1865-1925) : ‘Coucher de soleil, bronze-violet », 1911
Quand, en 1882, il entra à l’Académie Julian à Paris, aux ateliers fréquentés par de nombreux artistes postimpressionnistes, il y rencontre les futurs nabis. Il s’y lie à Félix Stanislas Jasinski, auprès de qui Felix apprendra la technique de la pointe sèche. Travailleur acharné, il se fait un nom auprès de l’avant-garde parisienne. Sa renommée devient internationale grâce à ses gravures sur bois et à ses illustrations en noir et blanc qui font sensation. Il participe régulièrement à différents Salons (Salon des artistes français, Salon des indépendants, Salon d’automne).
Felix Vallotton, La Paresse, 1896, gravure sur bois
Konstantin Alekseïevitch Korovine (en russe : Константин Алексеевич Коровин), dit en français Constantin Korovine ou Constant Korovine, né à Moscou le 23 novembre 1861 (5 décembre 1861 dans le calendrier grégorien) et mort à Paris le 11 septembre 1939, est un peintre post-impressionniste et décorateur de théâtre russe.
L’art de Korovine tire son inspiration de ses voyages et de ses expériences notamment dans sa série de paysages. Plusieurs peintures inspirées de ses 6 ans passés dans le nord de la Russie et en Scandinavie, parmi lesquels on retrouvera notamment Ruisseau de Saint-Tryphon à Petchenga ou Port de Norvège. Cet artiste va également s’inspirer du courant impressionniste rencontré en France au début des années 1890.