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Les portraits de Luigi Lucioni

Luigi Lucioni (1900-1988) était un peintre italo-américain connu pour ses natures mortes, ses paysages et ses portraits.

Il s’intéresse très tôt à l’art, en particulier au dessin, peut-être sous l’influence d’un cousin de son père, également doué pour le dessin. Les premiers cours de Lucioni étaient en dessin géométrique, et à l’âge de six ans, son talent a attiré l’attention de son professeur, Mlle Gadisco, une femme de Varèse qui avait elle-même une formation artistique, et qui l’a encouragé à poursuivre le dessin et la gravure comme une carrière. Ses parents et ses 3 soeurs émigrèrent aux USA en 1911.

À 19 ans, Lucioni entre à la National Academy of Design de New York, où il découvre le médium de la gravure par l’intermédiaire de son instructeur, William Auerbach-Levy. Il a travaillé dans le département artistique de Fairchild Publications, qui a publié Women’s Wear Daily. Il a également suivi des cours de composition à Cooper Union.

Le portrait de Ethel Waters, première Afro-Américaine à avoir un rôle principal à Broadway et « légende » du jazz et du blues, accéléra sa renommée. La chanteuse lui acheta le portrait, qui fut acquis par le Huntsville Museum of Art (HMA) en 2017.

(de g à d) : « Femme rouge« , portrait d’Ethel Waters (1938) ; « Elizabeth » (1942) ; « Vermont Farm Scene », c. 1930 – D’Antan Art & Antiques

Sources : Wikipedia ; Artnet ; Shelburne Museum ; Artsy ;

Portrait de femme…

Herbert James Gunn (1893-1964, British), 1944, ‘Pauline in the Yellow Dress‘, Oil on canvas, Harris Museum & Art Gallery

Sir Herbert James Gunn (également connu sous le nom de Sir James Gunn) est né à Glasgow le 30 juin 1893, fils de Richard Gunn, un drapier, et de Thomasina Munro. Il a étudié pendant plusieurs années à la Glasgow School of Art et au Edinburgh College of Art. Il meurt à Londres, le 30 décembre 1964.

En 1911, il entre à l’Académie Julian (1) à Paris où il étudie auprès de Jean-Paul Laurens, se rend en Espagne, puis à Londres, où il a peint surtout des paysages. Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, Gunn rejoint les Artists Rifles, unité de volontaires qui regroupait des artistes de toutes origines. Durant son service actif en France, il rencontre son ami et futur mécène, Edward Grindlay.

Dans les années 20, sa notoriété s’accrut par les nombreux portraits qu’il fit. En 1953, le portrait de la reine Elisabeth II entra dans la Royal Collection.

Sources : Wikipedia ; Artnet ; Pinterest ;

(1) L’Académie Julian est une école privée de peinture et de sculpture, fondée à Paris en 1866 par le peintre français Rodolphe Julian (1839-1907) et Amélie Beaury-Saurel. Elle regroupait à son apogée plusieurs ateliers. Elle est restée célèbre pour le nombre et la qualité des artistes, femmes et hommes, qui l’ont fréquenté pendant la période d’effervescence artistique entre la fin du XIXe siècle et le premier quart du XXe siècle. Alfons Mucha, Jean Dubuffet, Marcel Duchamp, Jacques Villon, Édouard Vuillard et Henri Matisse fréquentèrent l’académie, qui excella également dans l’accueil des femmes artistes, car l’école des beaux-arts leur étaient fermées !! Et de citer (entre autres) Susanne von Nathusius, Käthe Kollwitz, Jeanne Mammen, Agnes Goodsir, Louise De Hem, Georgina de Albuquerque, Tarsila do Amaral, Caroline Helena Armington, Sophie Pemberton, Marguerite Lemieux, Anna Klumpke, Beatrice Wood, Émilie Desjeux, Marguerite Bermond, Marie Bermond, Jane Poupelet, Jacinthe Pozier, Simone Tiersonnier, Yvonne Ziegler, Jenny Zillhardt, Madeleine Zillhardt, Augusta Harmens, Marie Bashkirtseff…

Irina Karkabi, de l’Art nouveau au Symbolisme moderne

Irina Vitalievna Karkabi est une artiste contemporaine, née en 1960, à Kharkov (Ukraine), de parents scientifiques. Son talent artistique a été remarqué par son entourage dès la petite enfance. En 1982, après avoir obtenu son diplôme de l’Académie des arts de Saint-Pétersbourg, elle déménage avec son mari et son fils dans la ville de Haïfa, dans le nord d’Israël (Palestine occupée). Là, au carrefour méditerranéen des idées culturelles et des tendances artistiques, Irina fonde son studio.

Elle peint exclusivement à l’huile sur toile. L’artiste a participé à plusieurs reprises à des expositions internationales, par exemple à l’Art Expo de New York et de Los Angeles. Ses œuvres font partie de collections privées en Israël, aux États-Unis et en Europe.

Les peintures d’Irina explorent les secrets de l’amour et de la beauté féminine. Dynamisme, sensualité, expression, féminité, rêverie, romance, charme – tout cela se reflète dans les peintures de l’artiste. Sur la base des connaissances acquises à l’Académie de Saint-Pétersbourg et de ses propres recherches sur le travail des maîtres de la Grèce Antique, de l’Égypte et des œuvres de style Art nouveau, elle combine habilement la beauté classique avec le symbolisme moderne. Ses images éternelles, le plus souvent féminines, aux résonances de sensualité, explorent les profondeurs de la psyché humaine.

Traduction via Google

Sources ; artliveandbeauty ; Facebook ; Tutti’Art ;

Le visage dans l’art – Portraits et autoportraits de femmes (vidéo)

Le visage dans l’art – Portraits et autoportraits de femmes…

Plongée dans l’œuvre de femmes artistes qui, de Paula Modersohn-Becker (1876-1907) à Frida Kahlo en passant par Lotte Laserstein (1898-1993), se sont brillamment illustrées dans l’exercice du portrait.

Peintre un portrait est, selon moi, l’une des plus belles tâches de l’Art‘ (Lotte Laserstein)

Lotte a réussi à vivre de son art d’une part en créant sa propre école, d’autre part en vendant ses tableaux. Elle a participé à de nombreux concours et ses œuvres ont été choisies pour illustrer des articles dans des revues féminines comme son tableau « Russisches Mädchen mit Puderdose“ paru dans la revue Die Woche du 15.11.1928 ou encore son tableau « Tennisspielerin (1929) » paru dans la revue Der Bazaar, numéro 19, année 1930.

Visionner la vidéo sur artetv

Illustrations ci-dessus > Lotte Laserstein – Autoportrait à 82ans

Sources Wikipedia => Lotte Laserstein ; Paula Modersohn-Becker ; Mary Cassatt (1844-1926) ; Frida Kahlo (1907-1954) ;

Sources blog :

Erich Wolfsfeld 1921 – peintre réaliste à l’académie des arts de Berlin et professeur de Lotte Laserstein

Lien court : https://wp.me/p5riis-2gK

Pierre Bonnard, l’observateur coloriste

Bonnard – Interior, 1913

Très actif dans les arts graphiques et décoratifs, tenté un temps par la sculpture, Pierre Bonnard (1867-1947) est avant tout peintre. Observateur doué d’une grande mémoire visuelle et sensitive, il ne travaille qu’en atelier, privilégiant les genres classiques de la peinture figurative : paysage, marine, nature morte, portrait et nu féminin, qu’il combine aussi dans ses scènes d’intérieur. Ses sujets tirés de la vie quotidienne et sa façon de les traiter lui ont valu les étiquettes de « peintre du bonheur », « intimiste bourgeois » ou « dernier des impressionnistes ». Aussi la question a-t-elle été posée à sa mort : était-il un grand artiste, ou du moins un peintre moderne ?

J’espère que ma peinture tiendra, sans craquelures. Je voudrais arriver devant les jeunes peintres de l’an 2000 avec des ailes de papillon. [Pierre Bonnard, 1946]

Biblio : Wikipedia ; Musée de Grenoble ; Les Couleurs de la Lumière (vidéo) ; Musée Bonnard ;