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Le monde de la consommation, vu par Wayne Thiebaud

Le peintre américain Wayne Thiebaud est mort samedi 25 décembre 2021 à Sacramento (Californie) à 101 ans. Après avoir été l’un des précurseurs du pop art, il en a traversé l’histoire.

C’est grâce à un oncle, cartooniste amateur, qui l’initie à son art avec un tel succès qu’après un passage par les studios Disney et un autre par une école de Los Angeles, que Wayne Thiebaud devient, dès 1938, un professionnel du dessin, travaillant pour la presse, la publicité, la mode et le théâtre.

Un sujet attire son attention dans la rue, les vitrines des pâtisseries. « Quand j’ai peint des tartes pour la première fois, je pensais que personne ne s’y intéresserait : ça semblait idiot », raconte-t-il en 2020. Les gâteaux donc, mais aussi les glaces, les fruits, les distributeurs de sucreries, les hamburgers, les présentoirs de cravates… le monde banal de la consommation qu’il entreprend de peindre à New York en 1956 et dont il développe l’inventaire dans son atelier de Sacramento.

Biblio : wikipedia ; lemonde.fr; wikiart ; artnet ; theguardian ;

Wayne Thibeaud, dans son atelier

Photo g. by Robert Alexander/Getty Images/A visitor admires Cakes, a 1963 painting by Wayne Thiebaud, at the National Gallery of Art in Washington DC.

Photo d. by Lawrence K. Ho/Los Angeles Times via Getty Images/2018

[Peintres] Ira Tsantekidou, du pop art à la nature morte

Née en 1967, Ira Tsantekidou entreprend des études dans le domaine de la peinture et du design, puis obtient en 1989 un diplôme d’architecture.
L’artiste expose son travail depuis de nombreuses années aussi bien en Grèce qu’en ex-URSS, mais également en Hollande, en France ou en Espagne où de nombreuses galeries la soutiennent (ndlr : Galerie Le5, Riberac).

IRA apporte un soin tout particulier à rendre compte de son interprétation de la beauté par le raffinement appliqué à chaque détail. Il en résulte un travail talentueux, très esthétique. Du pop art à la nature morte, les œuvres multimédias d’Ira captivent l’œil du spectateur et apportent leur propre lumière et atmosphère à n’importe quelle pièce.

Sa notoriété va grandissant, les réseaux sociaux sur internet lui permettant de booster sa reconnaissance à l’international.

Son univers artistique : portraits, art déco, art figuratif, pop art, peintures sur impression photo; fleurs; hommes/femmes …

Ses ateliers sont à Augsburg (Allemagne) & Mallorca (Espagne). Elle participe à des expos solo ou collectives depuis 2006. Pour la contacter, se référer à la homepage de son site perso.

Biblio : home page ; artmajeur ; singulart ;

Les amazones du POP

À Nice, le MAMAC [Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice] propose une relecture du Pop Art au féminin, une traversée de la création plastique des années soixante à travers les œuvres de quarante artistes femmes qui, derrière la figure emblématique de Niki de Saint Phalle, ont été injustement ostracisées. Ces « Amazones du Pop » ont pourtant pris part avec audace à la création artistique de leur temps.

Cette exposition redonne leur place aux artistes femmes ayant pleinement participé à la création plastique des années soixante, plus précisément à l’invention et à la redéfinition internationale du Pop Art. « She-Bam Pow Pop Wizz ! Les amazones du pop » réunit une quarantaine d’artistes qui, de part et d’autre de l’Atlantique et par des voix plurielles, ont imaginé un autre monde durant cette parenthèse temporelle qui débute autour de 1960, culmine avec le summer of love  de 1967 et le flower power aux Etats-Unis et les évènements de 1968 en Europe et s’achève brutalement avec la crise pétrolière de 1973.

Source : Mediapart ; MAMAC Nice

Infos :
03 octobre 2020 – 29 août 2021 (du mardi au dimanche de 10h à 18h)
Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain
Place Yves Klein – 06364 Nice cedex 4

Kogelnik_K63.1004_Miss-Universe_hr-481×600 – photo MAMAC

Malika Favre, à la rencontre de l’Op Art

Malika Favre est une artiste française basée à Barcelone.
Visitez son site (About ; ses travaux)

Son style audacieux et minimal – souvent décrit comme le Pop Art rencontre l’OpArt – est une leçon frappante sur l’utilisation de l’espace et de la couleur positifs/négatifs.
Son style unique en fait l’une des graphistes les plus recherchées d’Europe. Les clients de Malika incluent The New Yorker, Vogue, BAFTA, Sephora et Penguin Books, entre autres.

Suivez @malikafavre sur twitter et instagram.

Les références à l’Histoire de l’Art : Bauhaus (lire notre article); Kandinski ; Victor Vasarely; Malevitch; Gerhard Richter; Daniel Buren; Patrick Rubinstein ; Cécile Plaisance

Georgia O’Keeffe, précisionniste

« Abstraction, rose blanche », 1927 // « Nude Series », 1918

Georgia O’Keefe (1887-1987) est une peintre américaine considérée comme une des peintres modernistes et des précisionnistes majeures du XXe siècle,

Elle fut l’élève de William Merritt Chase, peintre américain engagé en faveur de l’impressionnisme, et a été la compagne du photographe Alfred Stieglitz. En 1962, elle devient la 55e membre de l’Académie américaine des arts et des lettres.

220px-Georgia-O’Keeffe (photo de Stielglitz) – @Wikipédia

L’art de Georgia O’Keeffe, un temps considéré moderniste et d’avant-garde, est basé sur une observation minutieuse de la nature et sur sa volonté de peindre ce qu’elle ressent. Elle demeurera à l’écart des courants, suivant sa propre voie. Ses gros plans de fleurs, qui caractérisent une bonne partie de sa production, révèlent son sens aigu de l’observation. Le format de ses toiles, les couleurs et les nuances rendent ses tableaux pratiquement abstraits.

Nota : le précisionnisme est mouvement artistique apparu au début des années 1920 aux États-Unis, et influencé par le cubisme (le cubisme orphique) et le futurisme. Certaines oeuvres influenceront le Pop Art.

Sources : Wikipédia; Georgia O’Keeffe Museum; le film biographique de Bob Balaban, Georgia O’Keeffe; Beaux-arts ; Georgia O’Keeffe et Alfred Stieglitz, tout feu tout flamme ; Georgia O’Keeffe – 237 œuvres d’art sur WikiArt; ARTE TV ;

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