Archives du mot-clé photographie humaniste

Ombre portée…

Alexandre Trauner – Rue des Couronnes, Paris, vers 1955

Alexandre Trauner (en hongrois : Trauner Sándor), 1906-1993, est un décorateur de cinéma franco-hongrois.

On lui doit entre autres les décors de la plupart des films de Marcel Carné (Drôle de drame, Le Quai des brumes, Hôtel du Nord, Le jour se lève, Les Enfants du paradis), mais également ceux du Don Giovanni de Joseph Losey.

Il obtint l’Oscar de la meilleure direction artistique pour La Garçonnière (The Apartment) en 1961.

Alexandre Trauner est enterré dans le petit cimetière d’Omonville-la-Petite (Manche), aux côtés de son ami Jacques Prévert. Son épouse est décédée en 2011.

Sources : Wikipedia ; Alexandre Trauner (1906-1993), décorateur de cinéma ; Alexandre Trauner, décorateur de films. – INA ; Encyclopédie Universalis ;

[Art et photographie] Ballade sur l’Île Saint-Louis

@ Albert Monier – île Saint-Louis, quai d’Anjou (1950, Paris)

Albert Monier (1915-1998), photographe humaniste, est resté longtemps exclu des coteries parisiennes. Il a néanmoins connu une renommée internationale grâce à ses cartes postales artistiques en noir et blanc de Paris. En plus de la capitale, une large partie de son œuvre est consacrée au Maroc, où il vécut, et à l’Auvergne, sa terre natale.

Wikipedia

[Art et photographie] Boubat, Edouard, invisibles en tous genres

Que peut-on reprocher à la photographie, sinon son apparente simplicité ?  » Appuyer sur le bouton, nous ferons le reste… » On se plaît à dire que le photographe n’a rien à faire. Et c’est un peu vrai. Seulement, tout est dans ce rien. Ne pas se mettre en travers de ce rien, de cet insaisissable. La photographie est si simple qu’elle n’admet pas de repentir (repentir: changement apporté, correction en cours d’exécution). Cela demande un sens fulgurant de la composition, du cadrage.

Édouard Boubat, 1971 « Le poète voyageur »

Édouard Boubat, né le 13 septembre 1923 et mort le 30 juin 1999 à Paris, est un photographe français.

Il fait partie des trois photographes principaux de la revue Réalités où il a travaillé de 1951 à 1969. Il est, avec Brassaï, Willy Ronis, Robert Doisneau, Izis, l’un des principaux représentants de la photographie humaniste française. Son œuvre empreinte de poésie fera dire de lui à Jacques Prévert : « Boubat, un correspondant de paix ».

Ses photographies sont diffusées par l’agence Gamma-Rapho.

En 1995 il est l’invité d’honneur de la croisière photo aux Caraïbes, avec Sebastião Salgado. Son tout dernier reportage est consacré aux arts de la rue, à travers le cirque Romanès à Paris entre 1997 et 1999.

Biblio : Wikipédia ; La Galerie Rouge ; homepage ;