Daniël Dupré (20 décembre 1751 – 4 juin 1817) est un graveur, peintre, dessinateur et aquarelliste hollandais. Il est né à Amsterdam et y a principalement vécu et travaillé. Il peint et imprime principalement des représentations de bâtiments et de paysages.
Daniël a étudié avec Jurriaan Andriessen (peintre décorateur et graphiste néerlandais) à la Stadstekenacademie (école de dessin de la ville). Il a voyagé à travers l’Allemagne et l’Italie où il a visité Düsseldorf, Rome et Mannheim, avant de finalement retourner à Amsterdam.
Nicolaus Knüpfer ou Nikolaus Knüpfer (né à Leipzig vers 1609, mort à Utrecht en 1655) est un peintre du Siècle d’or néerlandais.
Après son apprentissage et un travail dans la réalisation de pinceaux pour les artistes, Nicolaus s’établit dans son propre atelier et devient membre visiteur de la Guilde de Saint-Luc (1637). Il travaille aux décorations du château de Kronborg au Danemark, et peint des personnages dans les paysages de Jan Both et Jan Baptist Weenix. Knüpfer est un maître. Il eut comme élèves : Jan Steen, Gabriel Metsu.
Ses peintures décrivent des thèmes bibliques, littéraires, et mythologiques, ainsi que des scènes de genre populaires à cette époque.
Nikolaus Knüpfer (1603-1655), Nebukadnezar erhält die Königswürde zurück [Nabuchodonosor reprend le trône], 30×21, plume+lavis
Le Petit Palais présente jusqu’au 13 mai 2018, une grande exposition consacrée aux artistes hollandais venus à Paris, de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe. Une présentation qui éclaire sur les échanges artistiques et amicaux entre les peintres des deux pays. Visite de cette exposition intitulée : « Les Hollandais à Paris, 1789-1914, Van Gogh, Van Dongen, Mondrian… »
Johan-Barthold Jongkind (1819-1891). Notre Dame vue du quai de la Tournelle. Huile sur toile, 1852. Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais / Roger Viollet
A la fin du XVIIIe siècle, Paris est le centre du monde pour de nombreux artistes. Les créateurs des Pays-Bas ne font pas exception, loin de là. Jusqu’au début du XXe siècle, de nombreux peintres néerlandais se précipitent dans la capitale française. A cela, il y a plusieurs raisons.
A paris, les galeries sont nombreuses et le marché de l’art est florissant. Les bars aussi ne manquent pas et les filles ont la réputation d’y être faciles. Le soir, dans les bistrots parisiens, les artistes se rencontrent, échangent, se conseillent, dansent et boivent beaucoup. Tout cela crée une certaine ambiance, qui attire de nombreux peintres, dont Van Gogh. C’est ce style de vie, mais aussi les échanges artistiques, entre la France et les Pays Bas que met en lumière, aujourd’hui, le Petit Palais (1). De 1789 à 1914, plus d’un millier d’artistes hollandais se rendent en France, attirés par la Ville-Lumière et son dynamisme artistique. Le succès des expositions universelles est aussi une raison de cette migration créatrice. (…)
Kees van Dongen : A la Galette, 1904-1906. Photo courtesy galerie Artvera’s / Adagp, Paris 2018
Cette belle exposition montre, combien les peintres hollandais ont appris de la peinture française et combien la liberté et la connaissance des lumières des hollandais, ont servi l’art français. Ces échanges artistiques, sur le bitume parisien, entre peintres hollandais et français, ont considérablement fait avancer l’histoire de la peinture. Paris, capitale des arts, c’est au Petit Palais.
(1) Du mardi au dimanche de 10h à 18h, nocturne le vendredi jusqu’à 21h
La Maison des Peintres, pour promouvoir et développer la pratique des arts