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Les oeuvres figuratives au pastel de Katya Gridneva

Katya Gridneva est née en 1965 en Ukraine. Enfant, elle aimait dessiner et peindre, mais ses qualités de jeune gymnaste la portèrent dans l’une des prestigieuses écoles de sport de Russie. Cette carrière  prit fin brutalement après une grave blessure. Son talent artistique la conduisit alors à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg (1993).

Mieux connue pour ses œuvres figuratives au pastel, plusieurs des modèles de Katya sont des ballerines renommées de la célèbre compagnie Kirov et du théâtre Marrinsky. Depuis 1999, Katya vit et travaille au Royaume-Uni.

Visitez les liens ci-dessous, d’où sont extraites les captures suivantes (pastels) :

Sources : Homepage bio ; Pastels ; Huiles ; singulart.com ; Pinterest ; Floren Gallery ;

Permalien : https://wp.me/p5riis-2xs

Rosalba Carriera, de l’art du pastel…

Rosalba Giovanna Carriera (1675-1757) est une peintre vénitienne du mouvement rococo qui lança la mode du pastel en France lors de son passage à Paris en 1720. A l’origine modeste dentellière, puis peintre de miniatures sur ivoire, Rosalba Carriera lance à Venise l’art du portrait «au naturel».

Elle a été l’une des premières miniaturistes européennes. Sa technique consistait à peindre directement aux pastels, sans dessin préalable, ce qui évitait de longues séances de pause et apportait une impression de naturel. Elle développa aussi une technique de peinture sur ivoire qui connut également un grand succès à Venise auprès des touristes britanniques.

Rosalba Carriera, Autoportrait, Florence, Galleria degli Uffizi Photo © Archives Alinari, Florence, Dist. RMN-Grand Palais – Fratelli Alinari

Ses œuvres suscitaient admiration et curiosité dans les plus hautes régions de la cour et de la société. Dès son arrivée à Paris en avril 1720, nobles et aristocrates, notables, peintres, …. se pressaient devant l’hôtel Crozat, rue de Richelieu (91-95, dénommé hôtel de Choiseul) (1). On peut citer le jeune roi Louis XV, le Régent Philippe d’Orléans, Mmes de Parabère et de Prie ; le ministre Law, sa femme et sa fille, les princesses de Conti, la duchesse de Clermont, le portraitiste Hyacinthe Rigaud, le pastelliste Vivien, Charles de La Fosse, Largillière, Watteau, Lemoine, le sculpteur Falconet, le graveur Gérard Edelinck etc…

Elle retourna en Italie en 1723. Des problèmes de cécité la conduiront à surseoir à ses activités , dès 1747.

(1) Joseph-Antoine Crozat, magistrat – collectionneur d’art et neveu de Pierre Crozat, financier et collectionneur français

Rosalba_Carriera_-_Caterina_Sagredo_Barbarigo_as_Berenice

Sources : Larousse ; Une Vénitienne dans l’Europe des Lumières ; Wikipedia ; Grand Palais ;

The Poet of Painting

Serge Marshennikov est né en 1971 à Oufa (Bachkirie, URSS).

Son grand-père était le directeur général d’une entreprise d’élevage de chevaux, son père, un ingénieur électricien et sa mère était dans l’éducation préscolaire.  Serge, dans sa jeunesse, s’est passionné pour le dessin, la peinture et la sculpture à partir de n’importe quel matériau, tout ce qui pouvait avoir sous la main.

Les délicats portraits féminins à l’huile de Serge Marshennikov capturent le cœur des collectionneurs du monde entier et sont exposés en permanence au Musée d’art moderne (El Paso), au Grace Museum (Abilene), ainsi que dans de nombreuses collections privées importantes en Russie, Angleterre, Danemark, France et Japon.

Bio : chantecler ; poésie et art ; Serge Marshennikov (@sergemarshen) ; artsper ;

[Peintres] Chardin, peintre de la vie quotidienne

Chardin ‘La Blanchisseuse’ 1735-1737 – Ed. Herscher

« On ne peint pas seulement avec des couleurs, on peint avec le sentiment. »

Jean Siméon Chardin, né le 2 novembre 1699 à Paris, mort dans la même ville le 6 décembre 1779, est considéré comme l’un des plus grands peintres français et européens du XVIIIe siècle. Il est surtout reconnu pour ses natures mortes, ses peintures de genre et ses pastels.

Il était l’un des peintres préférés de Diderot, un « magicien » de la nature morte. Reconnu « dans le talent des animaux et des fruits » par l’Académie royale de peinture et de sculpture a également joué un rôle très important au Salon, pour lequel il occupa une charge officielle [trésorier] durant plusieurs années. Il fut plus admiré au XIXe siècle que de son vivant.

On écrivit sur lui… « Son premier maître fut la nature : il avait porté en naissant l’intelligence du clair-obscur, et il s’attacha de bonne heure à perfectionner ce talent si rare, persuadé que c’est la couleur qui fait tout le charme de l’imitation, et qui donne à la chose imitée un prix qu’elle n’a pas souvent dans la réalité. (…)  » [Anonyme, « Éloge historique de M. Chardin », dans Le nécrologue des Hommes illustres, 1780 ]

Sources : Wikipédia; Rivages de Bohême ; beaux-arts ; wikiart ; geo.fr ;