Archives du mot-clé Musée d’Orsay

Musée du Louvre : Laurence des Cars, historienne de l’art et spécialiste du XIXe siècle

Deuxième femme à diriger le musée d’Orsay, Laurence des Cars va prendre à 55 ans les rênes du plus grand musée du monde. L’historienne de l’art, spécialiste du XIXe siècle, s’est distinguée pour son dynamisme et son engagement à ouvrir les collections à tous les publics et notamment aux jeunes. (France Culture)

« Sa mission sera de réaffirmer la vocation universelle du Louvre, en faisant du dialogue entre l’art ancien et le monde contemporain l’une de ses priorités, avec le souci constant de la transmission au plus grand nombre. Il lui est demandé, à cet égard, de placer la jeunesse, particulièrement éprouvée par la crise, au centre de la politique de l’établissement » (Emmanuel Macron)

Laurence des Cars, le 3 décembre 2020, au musée d’Orsay. • Crédits : Olivier Corsan / Le Parisien – Maxppp

Son projet baptisé Louvre 2030 et soumis à l’Élysée, a-t-elle expliqué sur France Inter, « réfléchit à la manière dont le Louvre peut être pleinement contemporain. Le musée peut s’ouvrir au monde d’aujourd’hui tout en nous parlant du passé, en donnant une pertinence au présent par l’éclat du passé. Il a beaucoup à dire à la jeunesse. C’est une chambre d’écho de la société ».

Elle entend moderniser la transmission du patrimoine passé :  « Pour un adolescent d’aujourd’hui, Monet, c’est aussi vieux que Rembrandt. Pourtant, Monet a quelque chose à lui dire. Encore faut-il lui tendre la main. La question pour les musées est de prouver aux nouvelles générations qu’ils sont des lieux de cohésion sociale ». Laurence des Cars expose également sa vision du musée dont la programmation doit, selon elle, aussi être ancrée « au sein des grands enjeux de société, en attirant ainsi les nouvelles générations ».

Références : le musée du Louvre – site officiel ; Louvre Museum Official Website ; Musée du Louvre — Wikipédia ; Site officiel du musée du Louvre-Lens; Musée d’Orsay: Accueil ; Musée d’Orsay — Wikipédia

Lien court : https://wp.me/p5riis-1QT

le site Aware et le musée d’Orsay rendent les femmes artistes plus visibles…

L’association Aware [fondée en 2014, Archives of women artists, research and exhibitions] s’est associée au musée d’Orsay pour mettre en lumière les femmes artistes du XIXe siècle. 40 portraits sont publiés tous les samedis depuis le 6 mars. Certaines de ces femmes sont aussi présentées aux enfants dans la série animée « Petites histoires de grandes artistes ».

Rosa Bonheur (portrait d’Anna Klumpke) : libre de droits
Julia Margaret Cameron, libre de droits
Mary Cassatt : © Pictorial Press Ltd / Alamy Banque D’Images
Marie Bracquemond : libre de droits
Louise Abbéma : Louise Abbéma, artiste peintre, © Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie
Félicie de Fauveau : Ary Scheffer, Félicie de fauveau, 1829, libre de droits SERVICE DE PRESSE

Jusqu’en décembre 2021, le portrait de 40 femmes artistes comme Eva Gonzalès, Louise Abbéma ou Janet Scudder sont publiés tous les samedis sur le site d’Aware. L’équipe scientifique du musée s’est chargée des recherches et de l’écriture de leurs notices.

Le site s’adressait dans un premier temps aux étudiants et universitaires. Mais, depuis un an, sa fondatrice souhaite atteindre un public plus large, comme les enseignants et les jeunes générations. « Des parcours thématiques vont accompagner les 40 notices, avec un vocabulaire adapté aux plus petits. » L’année dernière, l’association a d’ailleurs lancé une série animée pour enfant, dont la deuxième saison sort ce mois d’avril.

Page de garde du site de l’association AWARE – avril 2021
@Musée-d-Orsay

2020-12 Revue de presse

Le musée d’Orsay consacrera une exposition à Rosa Bonheur en 2022.
Distinguée par Stéphane Bern, Katherine Brault, la propriétaire du château de Rosa Bonheur en Seine-et-Marne, bien décidée à réhabiliter cette peintre oubliée, présentera à Paris des œuvres inédites dénichées dans les greniers. Source

Historienne de l’art et directrice de recherche à l’École des hautes études en sciences sociales (Paris), Anne Lafont analyse la place de l’art noir dans les sociétés occidentales et la façon dont il est influencé par l’héritage colonial et postcolonial. Source .

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est bruno-delarue-signe-ici-un-livre-consacre-aux-peintres-qui-ont-peint-sur-le-motif-a-rouen.jpg

Ex-antiquaire et galeriste, le Dieppois Bruno Delarue a déjà édité une cinquantaine d’ouvrages sur la peinture chez Terre en vue, la maison d’édition qu’il a lui-même créée. Ce nouvel opus, « Humeurs picturales » publié cette année, nous montre dans quelle mesure la ville de Rouen a inspiré les artistes du début du XIXe siècle jusqu’à la Première Guerre mondiale. Son approche rompt parfois avec les idées communément admises. « J’ai écrit ce livre avec l’ambition de faire tomber certaines théories encore bien tenaces », confie-t-il. Source.

Une histoire de l’art originale, remplie d’anecdotes et de faits précis à lire ou à raconter à ses enfants en voyage ou au musée. « Racontez l’art… ». Source.

Sur Instagram, les grands portraits de l’histoire de l’art sortent masqués. L’artiste Volker Hermes ajoute des masques aux portraits de grands maîtres. Source.


Van Gogh, Modigliani, Rebetez… Les contes de l’art racontés en 8 albums majestueux. On citera : Une histoire mondiale des femmes photographes, sous la direction de Luce Lebart et Marie Robert, Éditions Textuel ; Modigliani, de Thierry Dufrêne ; la Revue noire sur l’art africain contemporain ; Le Cœur entre les dents, d’Augustin Rebetez, préface de Michela Alessandrini … source.

Une nouvelle géographie des avant-gardes est en train de s’écrire, mettant en lumière, dès le XIXe siècle, de nombreux foyers artistiques « secondaires«  longtemps ignorés. Source.

Le saviez-vous ? 70% des peintures trouvées dans les grottes préhistoriques sont abstraites ou géométriques. Commissaire de l’exposition Géométries de l’Invisible, Pascal Pique n’hésite pas à remonter aux origines de l’art pour ouvrir son propos, via de superbes photographies de la grotte Chauvet signées Philippe Durand. Source.

Quelles sont les dix œuvres d’art les plus chères en 2020 ? Malgré un net recul des ventes dû à la crise sanitaire, les opérateurs ont réalisé de très belles adjudications en prenant le pli de l’ère du numérique. Source.

Covid : l’art contemporain africain ne veut pas se laisser faire ! Particulièrement impactés par la crise sanitaire, les galeristes et les responsables de foires ont décidé de construire une présence différente. Source.

Lien court : https://wp.me/p5riis-1×5

2019-07 Patchwork de news sur l’Art

 

@leparisien.fr – crdit photo LP/A.-S.D.

Le Pavillon Vendôme, bâtiment classé à l’inventaire des monuments historiques en 1983, a été « détourné de sa mission initiale, la diffusion de l’art contemporain ». Acquis par la ville en 1989 et rouvert après douze longues années de travaux et 10 M€ d’investissements, l’ancien pavillon de chasse a clairement revu sa programmation depuis le changement de couleur politique de la ville en juin 2015.

Tony Soulié avant le vernissage – Photo ER /Nicolas FERRIER

Pendant trois mois, l’association Expressions55 propose d’admirer une vingtaine d’œuvres du Français Tony Soulié (peintre, Photographe, Dessinateur, Graveur, Sculpteur). Une chance de voir des œuvres mêlant photographies, l’instant, et peintures, qui leur redonnent vie avec l’émotion de l’artiste.  Espace Saint Louis – 3 Rue François de Guise, 55305 Bar-le-Duc

Mathilde Jouen, exposant ses céramiques, aux côtés de Jean-Gaudaire-Thhor et François Jeune – credit photo OUEST-FRANCE

A l’atelier du Hézo (Golfe du Morbihan), quarante artistes peintres, graveurs ou sculpteurs, exposent leurs œuvres. Cette exposition, nommée Préhistoire et Art contemporain, est dirigée par les deux commissaires, Jean Gaudaire-Thor et François Jeune. « Nous avons deux arts contemporains, l’art moderne et l’art de la préhistoire, car inventés en même temps ! Si certains artistes descendent dans les grottes, d’autres non, mais leurs œuvres, par leurs matières, rythmes et couleurs, interprètent cet âge humain avant l’écriture. Peut-être sont-ils les nouveaux chamans d’un monde futur ? », indiquent-ils.

  • FIAC 2019 : Les Boîtes Collector, à l’initiative de Lab’Bel, Laboratoire artistique du Groupe Bel, proposent de l’art contemporain à partager avec La Vache qui rit !

 

«Femme au jardin» de Robert Delaunay, «Femme dans les fleurs» de Odilon Redon et «Jeune femme à la rose (Margherita)» d’Amedeo Modigliani (détails). Patrice Schmidt/Epmo

Marlene Hays, grande collectionneuse d’art texane et son mari Spencer ont toute leur vie amassé un merveilleux ensemble d’œuvres. Une centaine de pièces va rejoindre les 187 données lors d’un premier legs en 2016 à l’institution française. Un geste exceptionnel. La collection du Musée d’Orsay va s’enrichir de 106 nouvelles œuvres.

 

Dans une ruelle du quartier de la Joliette, une ancienne fabrique textile abrite ce Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques, écrin de création contemporaine à nul autre pareil en France.

Au CIRVA l’artiste Chritian Sébille, Marseille.

« Nous accueillons des artistes non verriers qui ne maîtrisent pas cette technique, pour ouvrir le matériau à d’autres possibilités que la sculpture », explique Isabelle Reiher, la directrice. Photographes, peintres, vidéastes, designers, architectes… arrivent là avec des projets souvent expérimentaux. « Notre mission, c’est de ne jamais leur dire non ! », se félicite-t-elle.

 

  • Quand l’art africain transcende frontières et identités. L’Afrique s’impose dans les grandes expositions de cet été. Au Wiels, des artistes nous donnent à voir une génération de créateurs qui transcendent nos conceptions de la géographie et des influences culturelles. Expo « Multiple Transmissions: Art in the Afropolitan Age » au Centre d’art à Forest, Belgique.

©Tadzio

2018-02 La naissance du style Guimard (collection du musée d’Orsay)

Le musée d’Orsay conserve depuis 1995 l’important fonds de dessins (plus de 2 000) qui avait été déposé par l’architecte dans l’orangerie du domaine de Saint-Cloud en 1918 et sauvé in extremis de la destruction en 1968 par l’Association d’étude et de défense de l’architecture et des arts décoratifs du XXe siècle.

Depuis Hector Guimard (1867-1942) a fait l’objet d’une importante réhabilitation qui a mis en évidence l’importance du caractère abstrait de son vocabulaire ornemental pour la naissance de l’Art moderne.

A l’occasion du cent-cinquantième anniversaire de la naissance d’Hector Guimard, le musée d’Orsay propose de revenir sur la formation de cet architecte emblématique de l’Art nouveau en présentant une sélection de dessins relatifs à ces années de formation à l’École des arts décoratifs puis à l’École des beaux-arts (1883-1893). Ceux-ci permettent de mieux comprendre la complexité des sources qui, avant la découverte en 1895 de l’architecture de Victor Horta, constituèrent le creuset du célèbre style Guimard.

En 1965, la ville de Paris donne à Montréal un entourage Guimard à l’occasion de la construction de son réseau de métro. Il a été installé au square Victoria, dans le centre-ville.

Connu principalement pour ses entrées du métro parisien, Hector Guimard fut avant tout architecte et designer. Il dessina des villas, hôtels particuliers et immeubles de rapport et créa également les décorations intérieures, meubles et objets divers, le tout dans un style raffiné très personnel.

Source(s) et bibliographie : 

 

Le « Castel Béranger » est l’un des tout premiers réalisés par Guimard alors qu’il n’a même pas 30 ans (1898). Malgré de vives protestations d’un certain public choqué par l’exubérance du style, le jeune architecte obtiendra avec le Castel Béranger le 1er prix de la plus belle façade de la ville de Paris.

Cet immeuble, à l’origine du succès de Guimard, est aussi considéré comme l’œuvre fondatrice du mouvement Art Nouveau.

LE CASTEL BÉRANGER
14 rue Jean de La Fontaine, 16e arrondissement

 

Lien court de cet article : https://wp.me/p5riis-zN