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De l’Art brut au Centre Pompidou

Une salle permanente du Centre Pompidou sera consacrée à cette forme d’art mal connu, dont 921 œuvres de 242 artistes français et étrangers ont été données au musée par le collectionneur Bruno Decharmeet et seront présentées au public par roulement de six mois.

D’autres institutions muséales pourraient emboîter le pas de Beaubourg, tel le Moma et le Metropolitan à New York

Bruno Decharme raconte avoir démarré dans les années 1970 cette collection, qui comprend 6.000 pièces de 420 artistes différents, du milieu du XIXe siècle à nos jours. Il en a assuré la promotion grâce à l’association «abcd» («art brut connaissance & diffusion»).

De ces artistes étonnants et étonnamment créatifs, il a dit « Des personnes autodidactes qui inventent parfois des langues, de nouveaux graphismes » et d’ajouter « Il y a 50 ans, Dubuffet voulait donner sa collection aux institutions parisiennes mais c’était trop iconoclaste, et le Centre Pompidou possède peu d’Art brut« .

Consulter nos page sur ‘L’Art Brut« . L’Association La Passerelle des Arts profite de cette info, pour remercier l’un de ses professeurs, Pascale Wirth, d’avoir animer 2 conférences sur ce sujet (pendant la période de confinement).

Source

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2019-01 Jean-Michel Basquiat, l’enfant radieux aux pieds nus

« Inscrite dans le XXe siècle finissant, l’œuvre de Basquiat ne cesse d’affirmer son caractère précurseur pour le XXIe siècle. Répétition, collage, inscription fonctionnant en réseaux, font de lui une figure annonciatrice de l’ère d’Internet telle que nous la connaissons aujourd’hui. Lorsqu’il disparaît en 1988, la révolution numérique commence à se propager. Elle fait écho à l’accélération des échanges culturels planétaires à travers la globalisation, la mondialisation ou la « mondialité » pour reprendre le terme d’Édouard Glissant [grand écrivain martiniquais (1928-2011)]. » (Suzanne Pagé, 2018, notice de l’exposition).

Né le 22 décembre 1960 à New York dans une famille de classe moyenne dont la mère est d’origine portoricaine et le père d’origine haïtienne, ce qui explique un nom très francophone (l’artiste parlait d’ailleurs couramment les trois langues, l’anglais, l’espagnol et le français). Enfant, il fut sensibilisé à l’art, visitant notamment (et souvent) le MoMA (le très célèbre Musée d’art moderne de New York). Son univers d’enfant fut la boxe, le jazz et l’art. Les parents divorcés, il a vécu deux ans à Porto Rico pendant son adolescence puis retourna à New York.

« Je ne suis pas un artiste noir. Je suis un artiste. »

En 1980, Jean-Michel Basquiat rencontra Andy Warhol (1928-1987) avec qui il a eu plus tard (1982-1985) une collaboration très fructueuse à laquelle une salle entière de l’exposition de la Fondation Louis Vuitton a été consacrée. Les deux artistes sont devenus rapidement de bons amis. Andy Warhol fut cependant critiqué pour avoir voulu « exploiter » son ami : « C’est moi qui ai aidé Andy Warhol à peindre ! Cela faisait vingt ans qu’il n’avait pas touché un pinceau. Grâce à notre collaboration, il a pu retrouver sa relation à la peinture. (…) La production de peintures collectives nous a permis d’affirmer notre identité, chacun donnant à, prenant de, affectant l’autre. » (Jean-Michel Basquiat).

Jean-Michel Basquiat est mort à 27 ans, il y a trente ans, le 2 août 1988, à New York, d’une overdose de cocaïne et d’héroïne.


Sources :  agoravoxwikipédiabeaux-arts ; le site institutionnel

Les photographies des œuvres de Jean-Michel Basquiat, sauf la première et la dernière, sont issues du site www.fondationlouisvuitton.fr


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2018-02 Les chefs-d’oeuvre du MoMA de New York à la Fondation Vuitton

Cindy Sherman : Untitled Film Still #21, 1978. Epreuve gélatino-argentique, 19,1 cm x 2,1. 2017 Cindy Sherman

Profitant des travaux du Moma de New York, la Fondation Vuitton, présente jusqu’au 05 mars 2018, une sélection des oeuvres importantes du Musée d’Art Moderne de New York. Cet établissement artistique mondialement connu et très aimé des français, a toujours voulu témoigner de l’évolution de la société et de l’histoire de l’art du XXe siècle. Cette exposition est l’occasion d’admirer des chefs-d’oeuvre connus de tous, elle propose aussi un bon aperçu de l’art américain, après la seconde guerre mondiale.

Visite.  

Je passe dans une autre salle et tombe nez à nez avec un Rothko : mystérieux, spirituel, coloré. Chez ce peintre, la couleur bat comme un cœur humain et la lumière vibre comme une bougie derrière une feuille de papier calque : c’est incroyablement beau et profond.

….lire stages Rothko, organisés par l’association La Passerelle des Arts

Infos pratiques

  • Fondation Vuitton : 8 avenue du Mahatma Ghandi, 75116 Paris
  • Lundi, mercredi, jeudi : de 11h à 20h, nocturne le premier vendredi du mois jusqu’à 23h
  • Samedi et dimanche : de 9h à 21h
  • Entrée : 16 euros

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