Archives du mot-clé Matisse

Kees Van Dongen : Fauve, anarchiste et mondain

Kees van Dongen (1877-1968) est né dans le quartier de Delfshaven (Rotterdam), dans une famille appartenant à la classe moyenne. Il est le deuxième d’une fratrie de quatre enfants. En 1892, à l’âge de 16 ans, Kees commence ses études à l’Académie royale des beaux-arts de Rotterdam, où il travaille avec J. Striening et J. G. Heyberg. Durant cette période (1892–1897), van Dongen fréquente le quartier rouge du port, où il dessine des scènes de marins et de prostituées.

Kees van Dongen photographié par Henri Manuel.

En 1904, il expose au Salon des indépendants et se lie avec Maurice de Vlaminck et Henri Matisse. En 1905, il participe au Salon d’automne avec le groupe de peintres : les fauves. Après la Première Guerre mondiale, il s’installe près du bois de Boulogne, notamment à la villa Said, et fréquente les milieux privilégiés. Il a vécu notamment dans le palais Rose du Vésinet, appartenant à la marquise Luisa Casati.

Kees van Dongen est catégorisé comme prompt à la caricature et à la dénonciation sociale. il est un artiste d’avant-garde et figure du fauvisme, devenu une des grandes figures de la scène parisienne des années folles.

Sources : Wikipédia ; « Kees van Dongen » [archive], sur blogspot.de ; Van Dongen – Fauve, anarchiste et mondain ;

Lien court : https://wp.me/p5riis-1Pt

2016-07 Des enfants défavorisés rencontrent Monsieur Matisse (Afrique du sud/Soweto)

Soweto (Afrique du Sud) (AFP) – L’instituteur n’en revient pas : « On se bat d’habitude pour la discipline, mais là, il n’y a pas un bruit ». Ses 64 élèves sont absorbés par leurs collages à la façon de Matisse, pendant un atelier consacré à cet artiste français dans cette école défavorisée du township de Soweto.

Dans leur cahier d’arts plastiques « Rencontre Monsieur Matisse » – distribué le matin même et financé, comme l’atelier, par des partenaires français et Standard Bank -, les enfants découvrent et commentent le papier découpé « L’Escargot », une spirale réalisée selon la technique de « la peinture avec des ciseaux ».

Au tour maintenant des écoliers d’imaginer l’animal de leur choix : nombre de filles optent pour un papillon, un garçon pour un serpent, un autre pour un dinosaure ou encore une girafe.

 ‘Les couleurs rendent heureux’

L’atelier dure juste le temps d’une matinée, « mais on plante une graine« , affirme Kathi Chapman. « Certains de ces enfants font déjà preuve de talents. On espère allumer une petite flamme au moins chez l’un d’entre eux et que certains pourront devenir des artistes. »