Archives du mot-clé lithographie

Grandville et Les Métamorphoses du jour

Grandville, ou Jean-Jacques Grandville, pseudonyme de Jean Ignace Isidore Gérard, né le 13 septembre 1803 à Nancy et mort le 17 mars 1847 à Vanves, est un caricaturiste, illustrateur et lithographe français.

Grandville, Deux débardeurs, 1847-papier, plume, encre-Nancy
Grandville, Deux débardeurs, 1847-papier, plume, encre- @Musée de Nancy

Très tôt, le spectacle de la rue le fascine et, progressivement, s’émancipant des principes inculqués, il se fait une spécialité de « défigurer avec malice ces physionomies que l’adulte met tout son art à figurer. » Son père, musicien amateur mais surtout peintre miniaturiste « pour la tête, la fleur ou le paysage » lui donnera ses premiers cours de dessin.

Après son arrivée à Paris , Grandville publie un recueil de lithographies intitulé Les Tribulations de la petite propriété. Caricaturiste talentueux, c’est avec Les Métamorphoses du jour (1828-29), une série de 70 scènes dans lesquelles des personnages humains sont représentés avec une tête d’animal en situation pour un rôle dans la comédie humaine, qu’il s’est vraiment fait connaître.

Il invente tout un ensemble de procédés « pour donner parole aux images, afin qu’elles manifestent l’idée, affichent l’opinion et agissent immédiatement sur le lecteur. »

Grandville – Fables de la Fontaine

Le succès rencontré par ces œuvres a conduit divers périodiques tels que La Silhouette, L’Artiste, La Caricature, Le Charivari à l’engager comme collaborateur. Ses caricatures politiques et satiriques, suscitent bientôt l’engouement… ainsi que les foudres de la Monarchie de Juillet (Adolphe Thiers). Après ce rétablissement de la censure, Grandville, viscéralement attaché à la liberté de la presse, se sent profondément atteint par les attaques incessantes de la police (perquisitions, fouilles). Il en créa une caricature toute personnelle.

Grandville – Descente dans les ateliers de la liberté de la presse, 1832

Son fils, Armand Grandville, fut désigné exécuteur testamentaire . En 1893 et 1894, il partage la collection entre le Musée des beaux-arts de Nancy (1 432 dessins), le Musée lorrain (58 dessins), la Bibliothèque publique de Nancy (522) et la Bibliothèque nationale de France à Paris (15 dessins). En 1853, 1 168 dessins sont mis en vente par la famille de l’artiste.
Le musée Carnavalet à Paris conserve un cahier de croquis et un album de 50 dessins et aquarelles. À l’étranger, le musée national de Varsovie compte 29 compositions attribuées à l’artiste. D’autres dessins sont conservés dans des collections privées.

L’univers merveilleux et étrange de Grandville a inspiré nombre d’artistes après lui : Max Ernst, César, Odile Redon, Chaplin, les frères Lumière, Méliès, le groupe de rock Queen, le comics anglais via Bryan Talbot …

Grandville_(cropped)

Sources : Wikipédia (texte et images); X ;

Grandville, un illustrateur de génie – Ministère de la Culture ;

Joconde ; RMN-Grand Palais

Permalien : https://wp.me/p5riis-2B0

Maxime Maufra, militant régionaliste breton

Maufra, Maxime – ‘Coast,_Bay_of_Douarnenez,_France’ 1901_Cincinnati_Art_Museum

Maxime Maufra (né Maximilien Émile Louis Maufra, 1861-1918), est un peintre, graveur et lithographe français postimpressionniste.

C’est lors d’un séjour à Pont-Aven en 1890 qu’il rencontre Paul Gauguin et Paul Sérusier (1864-1927). Le travail de ces artistes a éclipsé l’influence qu’il avait subie de la part de peintres tels que Pissarro et Sisley. Il est alors fortement influencé par le synthétisme, style inventé par Émile Bernard (1868-1941) et développé par Gauguin, qui traduit les formes en aplats colorés disposés selon un motif décoratif. Il décide alors de se consacrer pleinement à la peinture et s’installe à Pont-Aven.

En 1894, il expose au Salon de la Société nationale des beaux-arts et au Salon des indépendants. Il est l’un des fondateurs du Salon d’Automne du Petit Palais (1903). et est nommé peintre de la Marine en 1916.

Permalien : https://wp.me/p5riis-2pL

  • Le Retour des bateaux de pêche (vers 1900), localisation inconnue (wikipedia)
  • Crépuscule jaune sur les vasières, Loctudy (1898), musée des beaux-arts de Quimper (wikipedia)

Klimt et ses peintures allégoriques de la forêt

Klimt – Birch Forest, 1903

Gustav Klimt, né le 14 juillet 1862 à Baumgarten en Autriche et mort le 6 février 1918 à Vienne, est un peintre symboliste autrichien, et l’un des membres les plus en vue du mouvement Art nouveau et de la Sécession de Vienne.

Peintre de figures, sujets allégoriques, nus, portraits, paysages, il est aussi dessinateur, décorateur, peintre de cartons de tapisseries et de mosaïques, céramiste et lithographe. [Wikipedia]

Les pays d’Europe centrale avaient une longue tradition de peintures allégoriques de la forêt. Albrecht Altdorfer (1480 – 1538) a peint le premier paysage pur, avec des pins imposants sortant du cadre, éclipsant tout sens de l’échelle humaine. Le riche héritage du folklore basé autour de la forêt, y compris les contes de fées de Grimm, peut également avoir touché une corde sensible chez Klimt.

Biblio : Birch Forest I, 1902 ; Wikiart ;

L’Ile Seguin, par Maurice Buffet

LA MEZZANINESèvres 92310 – 54, Grande-Rue – consacre une exposition aux oeuvres d’artistes sévriens ou autres sur la ville de Sèvres (ses symboles architecturaux, ses rues et ruelles, son Musée…). Une exposition fort riche et intéressante, agréablement agencée dans un espace lumineux. Des céramiques y sont également présentées. Bravo !

L’Ile Seguin, par Maurice Buffet

Maurice BUFFET est un peintre et lithographe.
Il se consacre pendant 15 ans à l’art du vitrail et suit parallèlement les cours de l’Ecole nationale des arts décoratifs de Paris. Il se fixe à Sèvres en 1937, où sa femme est nommée professeur d’anglais. Fait prisonnier pendant le guerre, il passe en zone libre et revient à Paris en 1943 et dans la clandestinité peut se consacrer à ses travaux de peinture. Toutefois, quelque peu perturbé par le succès de Bernard Buffet, il cesse un temps de peindre et devient antiquaire.

Il ne reprend la peinture qu’en 1954 et expose dans de nombreux salons en France comme à l’étranger. Il obtient de nombreux prix et distinctions.
Il est chevalier du Mérite artistique.
Il décède à Sèvres, le 1er juin 2000. Il a vécu 11bis rue Maurice Berteaux.

lien court : https://wp.me/p5riis-2al

[Peintres] Henri Hayden

Henri Hayden (1883-1970) est un peintre et lithographe français d’origine polonaise.

A 24 ans, il s’installe à Paris (Quartier Latin), fréquente l’académie de peinture La Palette, et parcourt la Bretagne (Pont-Aven, Le Pouldu). En 1909, Hayden participe pour la première fois au Salon d’automne.

Sous l’Occupation allemande, Henri Hayden se réfugie dans un premier temps en Auvergne où il rencontre son ami Robert Delaunay, puis dans le Vaucluse (Apt).

De retour à Paris en 1944, il s’installera Rue de Montparnasse (75014), à deux pas de la Rue de la Grande Chaumière.

On peut distinguer – au moins – quatre « périodes » dans la production artistique de l’artiste. La dernière période concrétisera son oeuvre lithographique.