Le 106ème salon de l’Ecole Française se tient du 14 au 19 décembre, de 11h à 18h au Carré à la Farine, 70 bis rue de la Paroisse, 78000 Versailles. (place du marché Notre-Dame).
Peinture, sculpture, gravure, marqueterie, tapisserie, photo sont mises à l’honneur.
Deux membres de l’Estampe de Chaville exposent : Sophie Sirot, peintures et tapisseries et André Bongibault, peintures et gravures.
Zao Wou-Ki (1920-2013) est rattaché, dans les années 1950, à la nouvelle École de Paris, puis à l’abstraction lyrique avant de devenir, selon la définition de Claude Roy « …Un grand peintre qui poursuit dans son œuvre une dizaine au moins de grands siècles de l’art chinois, et qui est un des meilleurs peintres modernes de l’Occident. »
Son œuvre est vaste. Elle comprend les peintures réalistes de ses premiers tableaux qui sont surtout des portraits, quelques natures mortes et des paysages (1935-1949), ainsi que des huiles sur toiles de grands formats inspirées de Paul Klee qui tendent vers l’abstraction à partir des années 1950. Il explore l’abstraction lyrique dans les années 1960. Il est également reconnu pour ses encres de Chine et ses calligraphies et aquarelles. Il explore le thème de la lumière diurne ou nocturne dans une série d’œuvres poétiques intégrant simplement la représentation des astres lunaire et solaire.
« De mes souvenirs d’enfance, en dehors de mes parents, il ne me reste qu’une seule image : celle de faire des taches, de peindre. Ce désir ne m’a jamais quitté. Mais dans ma mémoire la plus lointaine, elle est associée à celle de lutter contre ce que je voyais, enfant, quotidiennement, de l’art chinois, ce que l’on appelle à juste titre en France, chinoiseries », confesse Zao Wou-Ki dans son Autoportrait coécrit avec Françoise Marquet, sa dernière épouse (éd. Fayard, 1988)
Il a été profondément influencé par les grands peintres français (Matisse, Cézanne, Renoir) et par Picasso ou Modigliani ou Paul Klee. Il rencontre Henri Michaux et Pierre Soulages. En 1948, il s’installe à Paris et fréquente l’académie de la Grande Chaumière (quartier Montparnasse).
La Fondation Zao Wou–Ki a pour but de promouvoir la vie et les oeuvres du peintre.
« On ne peint pas seulement avec des couleurs, on peint avec le sentiment. »
Jean Siméon Chardin, né le 2 novembre 1699 à Paris, mort dans la même ville le 6 décembre 1779, est considéré comme l’un des plus grands peintres français et européens du XVIIIe siècle. Il est surtout reconnu pour ses natures mortes, ses peintures de genre et ses pastels.
Il était l’un des peintres préférés de Diderot, un « magicien » de la nature morte. Reconnu « dans le talent des animaux et des fruits » par l’Académie royale de peinture et de sculpture a également joué un rôle très important au Salon, pour lequel il occupa une charge officielle [trésorier] durant plusieurs années. Il fut plus admiré au XIXe siècle que de son vivant.
On écrivit sur lui… « Son premier maître fut la nature : il avait porté en naissant l’intelligence du clair-obscur, et il s’attacha de bonne heure à perfectionner ce talent si rare, persuadé que c’est la couleur qui fait tout le charme de l’imitation, et qui donne à la chose imitée un prix qu’elle n’a pas souvent dans la réalité. (…) » [Anonyme, « Éloge historique de M. Chardin », dans Le nécrologue des Hommes illustres, 1780 ]
Will Barnet (1911-2012) est un artiste américain du XXe siècle surtout connu pour ses peintures et estampes créées à l’esthétique stylisée. À travers des représentations élégantes et classiques de rêves et de la vie de tous les jours, Barnet donne à son travail une signification symbolique. Ses peintures présentent souvent des personnages seuls accompagnés d’oiseaux dans un intérieur ou au milieu d’un paysage.
Avec une carrière de plus de 80 ans, il déclare que « la peinture est presque comme une expérience religieuse qui peut continuer encore et encore. L’âge vous donne la liberté de faire des choses que vous n’avez jamais faites auparavant. De grandes choses peuvent survenir à n’importe quel moment de votre vie ».
Katsushika Hokusai (葛飾 北斎?), est un peintre, dessinateur et graveur spécialiste de l’ukiyo-e, ainsi qu’auteur d’écrits populaires japonais surtout connu sous le nom de Hokusai (北斎?), ou de son surnom de « Vieux Fou de dessin » (1760-1849). Wikipédia