Caspar Wolf – Glacier inférieur de Grindelwald après l’avancée de 1770 (draft 1774)
Caspar Wolf (1735-1783) est un peintre suisse et s’est consacré à la peinture de paysages alpins dont il sera le précurseur et qui contribuera à l’élaboration du mythe de la Suisse. De 1774 à 1778/79, à la demande de l’éditeur Abraham Wagner-le jeune (1734-1782), il exécute une série de 150 paysages, parfois de grandes dimensions, dont une série de 10 gravures de la vallée de Lauterbrunnen (canton de Berne), au pied du massif de la Jungfrau. Ces œuvres seront éditées dès 1772 sous forme de gravures à l’eau-forte ou au burin et coloriées à la main.
Hopper (1882-1967) était passionné d’architecture et réalisa de nombreux croquis de bâtiments lorsqu’il était à Paris. Dans les années 1920, il se fit connaître par ses aquarelles figurant de belles maisons mansardées du XIXe siècle. Ces bâtisses sont les symboles d’un passé révolu, menacées ou encerclées par une nature effrayante.
Il produisit beaucoup d’huiles sur toile, mais travailla également l’affiche, la gravure (eau-forte) et l’aquarelle.
Edward Hopper, Jeune fille à la machine à coudre, 1921
Edward Hopper naît à Nyack, ville de l’État de New York, au sein d’une famille modeste de commerçants qui vendent des articles de mercerie. Il reçoit une éducation baptiste2 et fréquente une école privée, puis le lycée de sa ville natale. Il s’installe ensuite à New York, où il se forme au métier d’illustrateur dans la New York School of Illustrating3. Il entre à la New York School of Art en 19004. Il y rencontre George Bellows, Guy Pène du Bois, Patrick Henry Bruce, Walter Pach, Rockwell Kent et Norman Raeben dont certains furent assimilés à l’Ash Can School. Parmi ses professeurs, Robert Henri (1865-1929) lui enseigne à représenter des scènes réalistes de la vie urbaine.