Le Château de Saint-Germain-En-Laye(Domaine National), via le Musée d’Archéologie nationale, présente un voyage illustré vers le passé à la rencontre des premiers artistes sapiens et des toutes premières oeuvres pariétales de l’humanité (parois de la grotte Chauvet) il y a 30 000 ans jusqu’à 12 000 ans.
Eric Le Brun, dessinateur, expose ses planches sur les Cro-Magnon dans cette exposition à la fois ludique, pédagogique et interactive.
Pour aller plus loin, descontenus augmentés (visites virtuelles, objets du musée en 3D et autres surprises) sont proposés sous forme de QR codes à flasher, au bas des panneaux. Les plus jeunes pourront également suivre, au verso des panneaux, une histoire complète d’Éric Le Brun scénariste, Ticayou, le petit Cro-Magnon, dessinée par Priscille Mahieu (Éd. Tautem).
Eric Le Brun : série « L’art préhistorique en BD » (Éd. Glénat, 2012-2018)
En complément, vous pourrez visiter le parc (classé au titre des monuments historiques), découvrir le Pavillon Henri IV (lieu de naissance du roi Louis XIV … le 5 septembre 1638) et glaner sur la grande terrasse (créée par André Le Nôtre sur demande de Louis XIV entre 1669 et 1674). Vue magnifique sur Paris et la Seine.
Festival d’Angoulême : voici les 100 BD du siècle à lire absolument
Franceinfo a fait le tri et vous dévoile sa sélection des titres indispensables sortis ces 20 dernières années. On peut ne pas être d’accord avec cette sélection, tant la profusion de BD est importante (+11% en 2019 en terme de volumes vendus).
Article à parcourir… pour sa richesse documentaire et sa découverte d’auteur.e.s
Pour rappel, le mangaka sera l’un des invités du festival @bdangouleme 2019. À cette occasion, une #exposition reviendra sur l’ensemble de sa carrière. De son côté, @EditionsKana rééditera sa série « Number 5 » et sortira son one shot « Eveil ».
Cette année le record de participations a explosé avec plus de 600 dossiers reçus! Bravo aux 20 lauréats Jeunes Talents de cette promotion, découvrez les sans plus attendre.
une exposition rétrospective du travail de Rutu Modan aura lieu. Elle est notamment l’auteure de *Exit Wounds* et de *La Propriété*
une exposition en l’honneur de Jean Harambat aura lieu. Il est l’auteur de *Ulysse* et lauréat du prix de la BD du Point en 2014
Batman will be honored during the Festival !
Shinichi Ishizuka, l’auteur de BLUE GIANT, en Sélection Officielle sera présent au prochain Festival pour une rencontre et des séances de dédicaces sur le stand Glénat Manga
Paru Itagaki, auteure de #Beastars, sera invitée d’honneur au Festival
Un dossier pédagogique, élaboré par le Réseau Canope, est mis à disposition des enseignants dans le cadre des programmes scolaires français : Histoire, Arts – 3e, 1re {Équivalence canadienne : Secondaire, 2e cycle].
La Première Guerre mondiale modifie profondément le regard que portent les artistes sur la guerre, ces derniers délaissant petit à petit une forme d’exaltation pour une dénonciation de la violence et de la barbarie.
Une page intéressante et riche d’informations. Les auteurs répertorient les différents formes d’art qui ont évoqué (croqué) cette période, pendant et après le conflit. Exemples, illustrations et témoignages jalonnent l’écrit. En évoquant les « artistes », on citera :
Chacun, à sa manière, tente de représenter l’indicible brutalité des combats, la douleur des femmes et des enfants livrés à eux-mêmes, la peur face à la mort mais aussi, parfois, une certaine fascination face à cette guerre moderne et totale. exhaustif qui balaye l’ensemble des arts.
Jacques Tardi, C’était la guerre des tranchées, 1993 – Éditeur : Casterman
Les Formes d’Arts :
les Témoignages et récits autobiographiques,
la Poésie (Guillaume Apollinaire, Calligrammes, Poèmes de la paix et de la guerre, 1918),
En retraçant la vie des artistes peintres… [Peintures/dessins]
La guerre de 14-18 brise l’élan de ce courant créatif (fauvisme, cubisme, futurisme, abstraction). Ainsi, plusieurs mouvements d’avant-garde apparus avant 1914, comme le cubisme, disparaissent à la fin de la guerre. Braque, qui n’a pas laissé un croquis de la guerre, est blessé en 1915 ; Derain, qui passe les quatre années de la guerre dans l’artillerie, remplace à cette occasion la peinture par la photographie. Léger échappe de justesse à Verdun. D’anciens cubistes et fauves sont employés au camouflage. Certains, comme Delaunay et Picabia, quittent la France pour ne pas combattre. En Italie, la mort de Boccioni et de Sant’Elia vide le futurisme de sa substance. Par ailleurs, pour les pays en guerre, il n’est plus question de salons, d’expositions ou de débats artistiques.
Et de poursuivre :
les Affiches de propagande,
les Peintures/dessins,
le Cinéma [Malins, McDowell, La Bataille de la Somme (The Battle of the Somme), réalisé à la demande du gouvernement britannique, sort en salles à Londres en 1916] [Charlie Chaplin qui réalise en 1918 le film The Bond ; Abel Gance, J’accuse, 1919],
la Musique et les chansons
On citera :
Claude Debussy, « Les soirs illuminés par l’ardeur du charbon ». En février 1917, Debussy compose cette courte pièce, aux accents de désespoir et d’abandon, dont le titre est un vers de Charles Baudelaire.
Gustav Holst, Les planètes, Mars, celui qui annonce la guerre, composée en 1914, créée en 1918.
La Chanson de Craonne, 1915. Cette chanson contestataire fut censurée par le commandement militaire pour ses paroles subversives et antimilitaristes.
Adieu la vie, adieu l’amour,
Adieu à toutes les femmes
C’est bien fini, c’est pour toujours
De cette guerre infâme
C’est à Verdun, au fort de Vaux
Qu’on a risqué sa peau […]
Flambeau, chien de guerre – texte et illustrations de Benjamin Rabier
Les Affiches de propagande [AlbumFlambeau. Chien de guerre, à consulter sur le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France] sont incontournables, dans toute l’Europe et aux États-Unis, pour exalter l’élan patriotique : elles incitent à s’engager et surtout, à
Affiches de propagande de la Première Guerre mondiale
participer financièrement à l’effort de guerre en souscrivant aux emprunts d’État.
Elles jouent aussi sur les peurs à travers des caricatures effrayantes de l’ennemi, telle une affiche allemande qui représente un soldat français aux doigts crochus cherchant à s’emparer de l’Alsace.