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2019-08 Festivals culturels, nouvel espace d’engagement pour la jeunesse de Tunisie

Philosophie, bande dessinée… De jeunes Tunisiens se mobilisent pour organiser des événements où ils peuvent aborder des thèmes absents des débats politiques.

En Tunisie, les 15-29 ans représentent 30 % de la population. Et 70 % des nouveaux inscrits sur les listes électorales sont des jeunes âgés de 18 à 35 ans. Si beaucoup ne s’engagent plus en politique, déçus par l’après-révolution et la classe politique, ils trouvent dans le secteur culturel un espace pour s’exprimer et lancer des initiatives faites de débrouillardise, sur fonds propres ou grâce à des sponsors privés.

A Tazarka (15 km au nord de Nabeul), c’est également un groupe de jeunes dessinateurs qui a repris le Salon international de la bande dessinée (SIBDT), vieux de 23 ans. L’événement, qui a reçu pour cette édition, du 19 au 24 août, l’Américain David W. Mack, survit grâce à des collectifs de scénaristes et dessinateurs tunisiens comme le Lab 619, un groupe de jeunes caricaturistes constitué après la révolution et qui publie un magazine de BD.

@http://tazarkabd.com/

 

Lire également

 

Sources : Tunisie, les nouveaux sentiers de l’art contemporain; lemonde.fr


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2018-11 Et la bande dessinée sortit de sa bulle…

Quand la bande dessinée a de l’ambition, cela s’appelle un roman graphique. Plongée aux origines d’un genre qui défie les définitions.

Dessin de NOB, auteur des séries Mamette (Glénat)

«Une véritable explosion! Depuis quelques décennies, le roman graphique a connu un essor incroyable.» Patron de La Bulle, à Fribourg, Pascal Siffert ne cesse de voir de nouveaux lecteurs franchir le seuil de sa librairie spécialisée, attirés par ce genre hybride qui colonise ses rayonnages et dope son chiffre d’affaires.


[Wikipédia]

Couverture Jimmy Corrigan, the Smartest Kid on Earth – Chris Ware ( @SensCritique)

Un roman graphique (anglais : graphic novel) désigne généralement une bande dessinée longue, plutôt sérieuse et ambitieuse, destinée à un lectorat adulte, et publiée sous forme d’albums. L’expression est également utilisée pour des bandes dessinées jeunesse longues, pour caractériser a posteriori des œuvres antérieures qui n’étaient pas rattachées à la bande dessinée, comme les romans en gravures sur bois ou, dans le monde anglophone, pour tout recueil album d’histoires antérieurement parues en comic book.

Apparue dans les années 1960, l’expression a été popularisée à la fin des années 1970 par l’Américain Will Eisner à l’occasion de la sortie d’Un contrat avec Dieu, un long recueil en noir et blanc d’histoires sociales publié directement en album dont les pages mêlaient texte et dessin très librement.

L’expression « roman graphique » peut désigner selon les cas un type de mise en page, un genre de bande dessinée ou un format de publication. Dans tous les cas, il s’agit d’une expression utilisée pour légitimer la bande dessinée et l’éloigner du caractère infantile associé à sa dénomination courante.

Hugo Pratt – corto maltese « fable de venise » (lexpress.fr)

Certains critiques considèrent le roman graphique comme un genre narratif de la bande dessinée. Cette conception place la naissance du roman graphique dans d’autres endroits que les États-Unis, et plus précisément en Argentine, où, dans les années 1950 et 1960 il y a eu des auteurs tels que Hugo Pratt ou Hector Germán Oesterheld  (El Eternauta, 1959).

corto maltese (histoireetsociete.wordpress.com)

Source : lecourrier.ch

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2018-05 La Palestine a son musée d’art moderne et contemporain

La Palestine a son musée d’art moderne et contemporain : 350 œuvres y sont exposées.  Un outil de réconciliation et un défi !

Initié par le diplomate Elias Sanbar, ambassadeur de la Palestine à l’Unesco, et l’artiste Ernest Pignon-Ernest, le musée d’Art moderne et contemporain de Palestine est une collection itinérante et en exil.

Le peuple palestinien n’a pas besoin d’attendre que le conflit soit résolu avant de commencer à jouir et d’être au contact de belles choses.” Tout de suite, Elias Sanbar donne le ton et se réjouit que l’initiative se concrétise chaque jour un peu plus, notamment à travers une exposition actuellement à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris.

Koraichi Rachid ‘Les Maîtres de l’invisible – A1 Tijâni’ (détail)

C’est en 2009 que l’idée d’un musée d’art moderne et contemporain est née dans son esprit et celui de son ami et artiste Ernest Pignon-Ernest. Leur but : constituer une collection et construire un musée pour l’accueillir en Palestine, territoire doté, pour le moment, de collections privées et d’un musée d’histoire ouvert en 2016 à Bir Zeit. Il ne s’agit pas d’un musée sur la Palestine mais pour la Palestine

« Un musée des gens solidaires »

De la bande-dessinée à la peinture, en passant par la sculpture ou le dessin, le musée a pour ambition de cartographier l’art moderne et contemporain. Il est itinérant, reprenant le modèle de la collection Artistes du monde contre l’Apartheid initiée par Ernest Pignon-Ernest au début des années 1980. Une collection qui s’est sédentarisée lors de l’arrivée au pouvoir de Nelson Mandela.

Source : lesinrocks.com