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Du street art à l’art du luxe

L’artiste tangéroise, Ghizlane Agzenai, installée à Casablanca, signe une collaboration avec le parfumeur Guerlain. Une reconnaissance pour l’art urbain marocain.

L’ancienne consultante en communication fait partie de cette génération d’artistes qui prouvent que street art peut rimer avec prestige. « Je me considère comme une artiste au sens large. Je ne me cantonne pas à un seul univers et peut très bien exposer dans des galeries, dans la rue ou collaborer avec des marques », confirme celle qui n’était qu’une inconnue du monde de l’art il y a encore six ans.

Passionnée de science-fiction, Ghizlane Agzenai puise autant ses influences dans les films rétrofuturistes qui ont bercé son enfance que dans les pays qu’elle a sillonné. Globe-trotteuse, elle a vécu au Mexique, « un pays tellement haut en couleurs », en France et en Grande-Bretagne pour ses études, mais aussi en Allemagne, à Berlin, en 2016. Une année décisive où l’autodidacte fait la rencontre de la scène arty bouillonnante de la ville, et notamment du mouvement low brow, une branche du surréalisme pop teintée d’humour.

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Pierre Bonnard, l’observateur coloriste

Bonnard – Interior, 1913

Très actif dans les arts graphiques et décoratifs, tenté un temps par la sculpture, Pierre Bonnard (1867-1947) est avant tout peintre. Observateur doué d’une grande mémoire visuelle et sensitive, il ne travaille qu’en atelier, privilégiant les genres classiques de la peinture figurative : paysage, marine, nature morte, portrait et nu féminin, qu’il combine aussi dans ses scènes d’intérieur. Ses sujets tirés de la vie quotidienne et sa façon de les traiter lui ont valu les étiquettes de « peintre du bonheur », « intimiste bourgeois » ou « dernier des impressionnistes ». Aussi la question a-t-elle été posée à sa mort : était-il un grand artiste, ou du moins un peintre moderne ?

J’espère que ma peinture tiendra, sans craquelures. Je voudrais arriver devant les jeunes peintres de l’an 2000 avec des ailes de papillon. [Pierre Bonnard, 1946]

Biblio : Wikipedia ; Musée de Grenoble ; Les Couleurs de la Lumière (vidéo) ; Musée Bonnard ;

L’Ile Seguin, par Maurice Buffet

LA MEZZANINESèvres 92310 – 54, Grande-Rue – consacre une exposition aux oeuvres d’artistes sévriens ou autres sur la ville de Sèvres (ses symboles architecturaux, ses rues et ruelles, son Musée…). Une exposition fort riche et intéressante, agréablement agencée dans un espace lumineux. Des céramiques y sont également présentées. Bravo !

L’Ile Seguin, par Maurice Buffet

Maurice BUFFET est un peintre et lithographe.
Il se consacre pendant 15 ans à l’art du vitrail et suit parallèlement les cours de l’Ecole nationale des arts décoratifs de Paris. Il se fixe à Sèvres en 1937, où sa femme est nommée professeur d’anglais. Fait prisonnier pendant le guerre, il passe en zone libre et revient à Paris en 1943 et dans la clandestinité peut se consacrer à ses travaux de peinture. Toutefois, quelque peu perturbé par le succès de Bernard Buffet, il cesse un temps de peindre et devient antiquaire.

Il ne reprend la peinture qu’en 1954 et expose dans de nombreux salons en France comme à l’étranger. Il obtient de nombreux prix et distinctions.
Il est chevalier du Mérite artistique.
Il décède à Sèvres, le 1er juin 2000. Il a vécu 11bis rue Maurice Berteaux.

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Malika Favre, à la rencontre de l’Op Art

Malika Favre est une artiste française basée à Barcelone.
Visitez son site (About ; ses travaux)

Son style audacieux et minimal – souvent décrit comme le Pop Art rencontre l’OpArt – est une leçon frappante sur l’utilisation de l’espace et de la couleur positifs/négatifs.
Son style unique en fait l’une des graphistes les plus recherchées d’Europe. Les clients de Malika incluent The New Yorker, Vogue, BAFTA, Sephora et Penguin Books, entre autres.

Suivez @malikafavre sur twitter et instagram.

Les références à l’Histoire de l’Art : Bauhaus (lire notre article); Kandinski ; Victor Vasarely; Malevitch; Gerhard Richter; Daniel Buren; Patrick Rubinstein ; Cécile Plaisance

August Macke ou la modernité française

August Macke né en 1887 est un peintre expressionniste allemand. Son père, artiste dans l’âme, était très doué en dessin et en musique.

Il commença ses études artistiques en octobre 1904 à l’académie des Beaux-Arts de Düsseldorf et en 1905, il n’hésite pas à s’inscrire aux cours du soir de l’école des Arts décoratifs, où il apprécie une plus grande liberté de travail. Il se rend à Paris pour découvrir sur place les artistes impressionnistes et sa vie culturelle. Il dira que l’académie n’a plus rien à lui apprendre et qu’il a découvert « la modernité française ».

Il fit partie du groupe Der blaue Reiter (le Cavalier bleu) fondé en 1911 par Kandinsky et par Franz Marc (1).

il peint de nombreuses aquarelles et prend beaucoup de photographies qui lui serviront de support par la suite pour d’autres peintures à l’huile.

Mobilisé en 1914, il est tué sur le champ de bataille, en Champagne, le 26 septembre.

Source : Wikipédia ; Wikiart ; Rivages de Bohême ; Musée de l’Orangerie ; Musée d’Orsay…

(De haut en bas, de gauche à droite)

Autoportrait (1906)
Vue dans une ruelle (1914)
Hat Shop
Nu assis sur coussins (1911)
Hommage à Jean-Sébastien Bach (1912)
Promenade (1913)


(1) Ses acteurs principaux sont Vassily Kandinsky, Franz Marc et August Macke. D’autres artistes comme Gabriele Münter, Heinrich Campendonk, David Burljuk, Alexej von Jawlensky, Paul Klee et Alfred Kubin y ont également participé.

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