






(en haut, de g à d) => André Lundquist ; Lauren Brevner ; Egon Schiele, Mujer sentada ; Aleksandr Deineka ;
(en bas, de g à d) => René Gruau ; Pascal Campion (wikipédia) ; Joseph Lorusso (wikiart) ;
(en haut, de g à d) => André Lundquist ; Lauren Brevner ; Egon Schiele, Mujer sentada ; Aleksandr Deineka ;
(en bas, de g à d) => René Gruau ; Pascal Campion (wikipédia) ; Joseph Lorusso (wikiart) ;
Un rare édifice de style Art nouveau, signé en 1914 par l’architecte Joseph-Arthur Godin (1879-1949), est voué à la démolition par son propriétaire, la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM). Selon l’arrondissement de Ville-Marie, parmi une courte liste de sept bâtiments, l’immeuble est considéré comme ayant une « valeur exceptionnelle ».
Joseph-Arthur Godin était un architecte et un entrepreneur montréalais. Architecte à 19 ans il reçut sa formation d’un certain Max Doumic de l’École des beaux-arts de Paris. Il mena seul sa carrière et s’associa brièvement avec Albert Mesnard. Il se démarque par l’utilisation du béton. (wikipédia)
Source : ledevoir.com
Dans une salle de style Art nouveau revampée par les architectes Humbert & Poyet, installez-vous sous la verrière ornée de motifs végétaux. Moquette graphique, tables en noyer laqué et laiton, banquettes en velours vert sapin…
Ultracontemporaine, la déco se marie parfaitement avec le cadre traditionnel de la salle, classée monument historique depuis 1985.
Source : admagazine
Le musée d’Orsay conserve depuis 1995 l’important fonds de dessins (plus de 2 000) qui avait été déposé par l’architecte dans l’orangerie du domaine de Saint-Cloud en 1918 et sauvé in extremis de la destruction en 1968 par l’Association d’étude et de défense de l’architecture et des arts décoratifs du XXe siècle.
Depuis Hector Guimard (1867-1942) a fait l’objet d’une importante réhabilitation qui a mis en évidence l’importance du caractère abstrait de son vocabulaire ornemental pour la naissance de l’Art moderne.
A l’occasion du cent-cinquantième anniversaire de la naissance d’Hector Guimard, le musée d’Orsay propose de revenir sur la formation de cet architecte emblématique de l’Art nouveau en présentant une sélection de dessins relatifs à ces années de formation à l’École des arts décoratifs puis à l’École des beaux-arts (1883-1893). Ceux-ci permettent de mieux comprendre la complexité des sources qui, avant la découverte en 1895 de l’architecture de Victor Horta, constituèrent le creuset du célèbre style Guimard.
Connu principalement pour ses entrées du métro parisien, Hector Guimard fut avant tout architecte et designer. Il dessina des villas, hôtels particuliers et immeubles de rapport et créa également les décorations intérieures, meubles et objets divers, le tout dans un style raffiné très personnel.
Source(s) et bibliographie :
Le « Castel Béranger » est l’un des tout premiers réalisés par Guimard alors qu’il n’a même pas 30 ans (1898). Malgré de vives protestations d’un certain public choqué par l’exubérance du style, le jeune architecte obtiendra avec le Castel Béranger le 1er prix de la plus belle façade de la ville de Paris.
Cet immeuble, à l’origine du succès de Guimard, est aussi considéré comme l’œuvre fondatrice du mouvement Art Nouveau.
14 rue Jean de La Fontaine, 16e arrondissement
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Avec ses dessins de méduses déployant leurs filaments comme d’improbables chevelures ondulées, le biologiste allemand Ernst Haeckel (1834–1919) sut abolir la frontière entre art et science. Un fourmillant ouvrage édité chez Taschen rend hommage à ce dessinateur savant qui influença directement l’Art nouveau.
Par Joséphine Bindé • le 29 novembre 2017
Professeur d’anatomie à l’institut de zoologie de l’université d’Iéna et docteur en philosophie, ce Prussien de naissance s’emploie à défendre et diffuser la théorie de l’évolution de Charles Darwin. Mais surtout, il rencontre un grand succès en Europe avec ses travaux illustrés sur les éponges calcaires, les méduses, pour lesquelles il nourrit une passion hypnotique, et d’étranges micro-organismes unicellulaires révélés grâce à l’invention du microscope.
Amateur d’art, il emporte son matériel de peinture aux quatre coins du globe, dessine tout en gardant l’œil gauche vissé au microscope.
Ses illustrations ne tardent pas à inspirer les arts décoratifs, à commencer par les Esquisses décoratives de l’architecte français René Binet, clé de voûte de l’Art nouveau et de ses entrelacs de lignes complexes.
Vingt ans plus tard, Vassily Kandinsky s’inspire de ses travaux sur les embryons pour son tableau Zwischen Zweien, et Max Ernst de ses éponges calcaires pour ses tableaux surréalistes !
Sources : Merci à Joséphine Bindé pour son excellent et passionnant article; Wikipédia; beauxarts.com