L’artiste Slava Fokk appartient à la jeune génération de peintres du sud de la Russie qui, en l’espace de deux décennies, a créé un phénomène esthétique qui se distingue de l’art russe moderne. La ville de Krasnodar, dorénavant centre culturel renommé, rassemble ce courant artistique.
Ses œuvres se distinguent par une esthétique raffinée, et elles ne succombent pas aux extrêmes de « l’hyperréalisme ».
Depuis 2013, Slava coopère avec une galerie d’art néerlandaise, qui a exposé ses peintures lors d’expositions d’art de premier plan aux Pays-Bas. Maintenant, Slava vit aux États-Unis et peint une nouvelle série d’œuvres de manière néoclassique, avec un accent particulier sur les femmes.
Ahiam Shoshany, dit Achiam, (1916-2005 à Paris), est un sculpteur franco-israélien établi en région parisienne en 1947. Il pratique la taille directe sur différentes qualités de pierres (notamment basalte, granit, serpentine, albâtre) et de bois, ainsi que des bronzes, en formes très dépouillées, essentiellement figuratives.
L’art d’Achiam est centré sur l’Homme, la Femme, leurs sentiments, l’amour, l’enfantement, l’allaitement. Il a souvent exprimé sa révolte contre les guerres, les souffrances, les injustices, qui accablent l’humanité.
Achiam ‘Joueur de guitare’ – pierre volcanique (Sèvres, quartier d’affaires) – ph. jggir
Il travaille sur des pierres de récupération, dans un style d’art brut vite reconnu par Jean Dubuffet. Il est remarqué par Michel Tapié, alors directeur de la galerie René Drouin, qui l’expose en 1948.
(…) si je cherche aussi de belles formes, je veux qu’elles disent l’amour, la joie, la tristesse, etc. Je suis certain que, dans ce domaine, beaucoup reste à réaliser (…)
Si, à l’image de Brancusi, j’utilise des formes qui sont elles-mêmes abstraites, je cherche à construire une composition qui soit en contact étroit avec l’homme et ses sentiments.
Après sa mort, la communauté d’agglomération Arc de Seine (Grand Paris, France) a acquis une vingtaine de ses œuvres pour les mettre à disposition des cinq villes qui la composent.
De nombreuses sculptures sont exposées dans la ville de Chaville, 92370 – France. J’apprécie y balader pour les observer, les redécouvrir et pour les contempler à toute période de la journée, car la lumière est différente pour en apprécier les contours.
Zao Wou-Ki (1920-2013) est rattaché, dans les années 1950, à la nouvelle École de Paris, puis à l’abstraction lyrique avant de devenir, selon la définition de Claude Roy « …Un grand peintre qui poursuit dans son œuvre une dizaine au moins de grands siècles de l’art chinois, et qui est un des meilleurs peintres modernes de l’Occident. »
Son œuvre est vaste. Elle comprend les peintures réalistes de ses premiers tableaux qui sont surtout des portraits, quelques natures mortes et des paysages (1935-1949), ainsi que des huiles sur toiles de grands formats inspirées de Paul Klee qui tendent vers l’abstraction à partir des années 1950. Il explore l’abstraction lyrique dans les années 1960. Il est également reconnu pour ses encres de Chine et ses calligraphies et aquarelles. Il explore le thème de la lumière diurne ou nocturne dans une série d’œuvres poétiques intégrant simplement la représentation des astres lunaire et solaire.
« De mes souvenirs d’enfance, en dehors de mes parents, il ne me reste qu’une seule image : celle de faire des taches, de peindre. Ce désir ne m’a jamais quitté. Mais dans ma mémoire la plus lointaine, elle est associée à celle de lutter contre ce que je voyais, enfant, quotidiennement, de l’art chinois, ce que l’on appelle à juste titre en France, chinoiseries », confesse Zao Wou-Ki dans son Autoportrait coécrit avec Françoise Marquet, sa dernière épouse (éd. Fayard, 1988)
Il a été profondément influencé par les grands peintres français (Matisse, Cézanne, Renoir) et par Picasso ou Modigliani ou Paul Klee. Il rencontre Henri Michaux et Pierre Soulages. En 1948, il s’installe à Paris et fréquente l’académie de la Grande Chaumière (quartier Montparnasse).
La Fondation Zao Wou–Ki a pour but de promouvoir la vie et les oeuvres du peintre.
Robert Jonas (1902-1989) s’était profondément impliqué dans l’avant-garde new-yorkaise dans les années 30, juste avant qu’elle n’éclate sur la scène internationale. Il était rédacteur en chef d’une revue d’art et était un ami de Willem de Kooning et d’Arshile Gorky, tous deux devenus des peintres abstraits-expressionnistes de premier plan dans les années 1940.
Modigliani – ‘nu‘; Modigliani – Amadeo Modigliani – ‘Madame Reynouard‘, 1916, 81x50cm, collection particulière ; Roseann Riggi-Knudson ‘Nude Pop Art Pinup‘ ; ‘Nu‘ Pop Art ; Alexandre Cabanel ‘La Naissance de Venus‘ – 1863, Huile sur toile, 130x225cm ; Felix Vallotton, ‘La Paresse‘, 1896, gravure sur bois ; Pierre Bonnard ‘Nu à contre-jour‘ (détail), 1908, huile sur toile, 124x109cm…
La Maison des Peintres, pour promouvoir et développer la pratique des arts