Zao Wou-Ki (1920-2013) est rattaché, dans les années 1950, à la nouvelle École de Paris, puis à l’abstraction lyrique avant de devenir, selon la définition de Claude Roy « …Un grand peintre qui poursuit dans son œuvre une dizaine au moins de grands siècles de l’art chinois, et qui est un des meilleurs peintres modernes de l’Occident. »
Son œuvre est vaste. Elle comprend les peintures réalistes de ses premiers tableaux qui sont surtout des portraits, quelques natures mortes et des paysages (1935-1949), ainsi que des huiles sur toiles de grands formats inspirées de Paul Klee qui tendent vers l’abstraction à partir des années 1950. Il explore l’abstraction lyrique dans les années 1960. Il est également reconnu pour ses encres de Chine et ses calligraphies et aquarelles. Il explore le thème de la lumière diurne ou nocturne dans une série d’œuvres poétiques intégrant simplement la représentation des astres lunaire et solaire.
« De mes souvenirs d’enfance, en dehors de mes parents, il ne me reste qu’une seule image : celle de faire des taches, de peindre. Ce désir ne m’a jamais quitté. Mais dans ma mémoire la plus lointaine, elle est associée à celle de lutter contre ce que je voyais, enfant, quotidiennement, de l’art chinois, ce que l’on appelle à juste titre en France, chinoiseries », confesse Zao Wou-Ki dans son Autoportrait coécrit avec Françoise Marquet, sa dernière épouse (éd. Fayard, 1988)
Il a été profondément influencé par les grands peintres français (Matisse, Cézanne, Renoir) et par Picasso ou Modigliani ou Paul Klee. Il rencontre Henri Michaux et Pierre Soulages. En 1948, il s’installe à Paris et fréquente l’académie de la Grande Chaumière (quartier Montparnasse).
La Fondation Zao Wou–Ki a pour but de promouvoir la vie et les oeuvres du peintre.
(Extrait de sa bio) Né à Pékin en 1945 et après avoir vécu à Hong Kong, Hu Yongkai émigre aux États-Unis en 1992 et rencontre de nombreux types d’art occidental coloré qui, exceptionnellement, ont eu pour effet d’accroître son intérêt pour le dessin au trait traditionnel chinois. Sa méthode consiste à travailler librement avec le pinceau et l’encre, en détruisant les peintures insatisfaisantes et en ne gardant que les bonnes. Ce style de peinture à main levée s’appelle «Xieyi»…
Du fait du confinement, La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image vous propose une programmation culturelle en ligne : « La Cité de la BD s’invite chez vous« . Explorez les richesses patrimoniales de la Cité à travers des sélections thématiques.
Le 16 septembre dernier, le musée de l’Orangerie a rouvert son parcours permanent en mettant à l’honneur Les Biches de Marie Laurencin (1923), du 16 septembre 2020 au 11 janvier 2021. Retour sur ce chef-d’œuvre aux tons pastel et aux corps vaporeux.
Marie Laurencin se consacre à l’art tout d’abord à travers la peinture sur porcelaine en 1902, à la Manufacture de Sèvres. Deux ans plus tard, elle se forme au 3e art en suivant les cours de l’académie Humbert à Paris où elle rencontre Francis Picabia et Georges Braque. Familière de la cité d’artistes du Bateau-Lavoir, elle entretient une relation amoureuse avec Guillaume Apollinaire de 1907 à 1912 et entre par la même occasion dans le cercle du poète ami des artistes de la bohème montmartroise. Elle participe aux expositions cubistes puis, en 1921, après un mariage, la Grande Guerre et un nouveau marchand (Paul Guillaume), elle rentre seule à Paris où le succès l’attend. Elle fait alors le portrait de personnalités incontournables de l’entre-deux-guerres, telles que Coco Chanel ou Jean Cocteau.
Voir l’interview de Olivier Saillard (directeur du Palais Galliera, musée de la Mode) sur la savoureuse relation entre Mademoiselle Chanel et Marie Laurencin.
Véritable pont entre la Chine et l’Occident, Hong Kong a joué un rôle de passeur, y compris dans le domaine de l’art. Cette année, Art Basel et Art Central, deux événements majeurs de la vie culturelle et artistique de Hong Kong, n’ont malheureusement pas pu se tenir à cause de l’épidémie de Covid-19.
Certains rendez-vous, comme celui de l’artiste d’origine ghanéenne El Anatsui au Musée des beaux-arts de Berne, ont été prolongés jusqu’à cet automne. Au Mamco de Genève, les travaux du Suisse Olivier Mosset, grande figure de la peinture abstraite, vont rester aux murs jusqu’à décembre. Le Romand Julian Charrière propose une vision des défis environnementaux empreinte des découvertes scientifiques les plus récentes à l’Aargauer Kunsthaus. Dépaysement à Zurich, avec une exposition consacrée à l’art de représenter la nature en Chine au Musée Rietberg. Et un retour sur l’œuvre révolutionnaire de Jean Dubuffet au Musée d’ethnographie de Genève (MEG).
Dès janvier 2021, Oh ! AfricArt prendra la relève. Le programme, présenté par la journaliste Elizabeth Tchoungui, s’attachera à présenter un artiste, une œuvre et un pays du continent africain. 24 numéros sont prévus pour le moment.
Une autre pastille culturelle succédera à cette nouvelle émission au mois de mars, avec Adèle Van Reeth à l’animation cette fois-ci. Dans Ouh là l’art !, l’animatrice tentera de « découvrir quel élément déclencheur a permis à un artiste de réaliser certaines œuvres à travers des anecdotes ».
Depuis plus de mille ans, le lien entre l’homme et la nature est au cœur des recherches des peintres et lettrés chinois. L’exposition du musée Rietberg à Zurich, Nostalgie de la nature – L’art chinois à l’écoute du paysage en offre un dialogue passionnant, de la peinture de paysage la plus traditionnelle à son expression contemporaine.
Fondé par une famille franco-thaïlandaise, le musée MAIIAM offre un véritable panorama de l’art contemporain en Thaïlande, un secteur en plein boom comme l’explique Jean-Michel Beurdeley.
Découvrir les femmes artistes peintres et plasticiennes de la Caraïbe, voilà un bel exercice qui offre la possibilité d’explorer des créatrices talentueuses des plus en vue, qui proposent des œuvres merveilleuses et intemporelles, en dehors de leurs discours et leurs visions élargies, éclatées ou éclectiques sur l’art contemporain. Coup d’œil sur le parcours et les peintures de « Guiliane Art ».
Après l’inscription des pardons et troménies à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel, celle des savoir-faire de la broderie et de la dentelle en Bretagne est en passe d’être finalisée.
Chaque année, le 27 octobre, se tient la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel, initiée par l’Unesco en 2006. Depuis, cette date est un rendez-vous important pour sensibiliser opinions et pouvoirs publics à la nécessité de préserver cet héritage. En juin 2005, l’appel du 18 juin 1940 a ainsi été inscrit au registre de ce programme. vidéo
Un photojournaliste turc a tiré la sonnette d’alarme sur la possible destruction de pétroglyphes préservés depuis des milliers d’années dans le sud du Kirghizstan.
Sinistrée depuis la double explosion du 4 août, Beyrouth tente de préserver son patrimoine culturel et architectural. Fortement endommagé, le palais Sursock, qui abrite une importante collection d’art moderne et contemporain, a reçu la visite de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit et de ses partenaires. La reconstruction est en marche.
À quelques jours de la célébration de la fête de fin d’année chinoise, l’entreprise China state construction engineering corporation (CSCEC) a organisé, le 1er février à Brazzaville (Congo), des échanges culturels d’apprentissage de l’art chinois au profit de ses employés congolais et leurs enfants.
photo : adiac-congo.com
L’exercice exige une bonne coordination de la main et du regard ainsi que de l’entraînement pour arriver à maîtriser l’outil: les ciseaux, dont l’utilisation demande de la précision car, pour découper, il faut faire une séquence de gestes précis : ouvrir les ciseaux, les placer perpendiculairement au papier et les fermer, puis les ouvrir à nouveau, avancer sur le papier dans la continuité de la ligne déjà découpée… et recommencer. Pendant près d’une heure, muni des ciseaux, chacun est resté concentré afin de réussir le découpage.
Les papiers découpés ont des formes diverses. Ils sont souvent inspirés de symboles comme : un poisson; la volaille ; un animal ; un fruit ; la grue; les canards; les paysages, etc.
Le Nouvel An chinois commence le 5 février. L’année chinoise 2019, c’est l’année du signe du cochon de terre. Le cochon est loyal, honnête, confiant, sociable, travailleur mais également obstiné.
Dernière-née de la collection numérique « Patrimoines partagés » lancée par la BnF en 2017, la bibliothèque numérique France-Chine invite à découvrir cinq siècles de relations franco-chinoises, entre curiosité et fascination réciproques. Ce projet est le quatrième de l’établissement après les collaborations avec le Brésil, l’Orient et la Pologne.
Papier peint à motif. Manufacture Zuber et cie. 1802. BnF, dpt. Estampes et photographie
Manuscrits, estampes, photographies, cartes, enregistrements sonores, objets… Plus de 7000 documents exceptionnels conservés à la BnF et dans des bibliothèques partenaires des deux pays sont désormais accessibles à tous, enrichis de contenus rédigés par des spécialistes de renommée internationale.