A Dicy près de Joigny (89206, Bourgogne, France), on trouve la « Fabuloserie », une maison, dont toutes les pièces, les couloirs, le grenier et même le parc, sont envahis d’œuvres d’art toutes plus étonnantes les unes que les autres. Le pays du dépaysement artistique, le domaine de l’Art Brut, le lieu des « Turbulents« .
L’architecte et propriétaire de cet endroit magique, Alain Bourbonnais, l’a créé en 1983 pour y rassembler des œuvres créés par des marginaux et des autodidactes.
Jean Dubuffet, initiateur de l’appellation « Art Brut« , l’a appuyé et défendu dans son combat pour la reconnaissance de ces artistes.
Sources/Biblio : La Fabuloserie, le musée ; Le Temple de l’Art brut ; Pages Tourisme de Sens ; La Collection de l’art brut ; Musée des arts décoratifs de Paris ; Musée de la Création Franche – Musée d’Art brut et apparentés ; Les grigris de Sophie : l’art brut polonais ;
Histoire de l’Art : l’Art brut ; Les Fascicules de l’art brut ;
Jean Dubuffet, dans L’art brut préféré aux arts culturels, 1949, donne une première définition de l’Art Brut : « Nous entendons par là des ouvrages exécutés par des personnes indemnes de culture artistique, dans lesquels donc le mimétisme, contrairement à ce qui se passe chez les intellectuels, ait peu ou pas de part, de sorte que leurs auteurs y tirent tout (sujets, choix des matériaux mis en œuvre, moyens de transposition, rythmes, façons d’écriture, etc.) de leur propre fond et non pas des poncifs de l’art classique ou de l’art à la mode. Nous y assistons à l’opération artistique toute pure, brute, réinventée dans l’entier de toutes ses phases par son auteur, à partir seulement de ses propres impulsions. De l’art donc où se manifeste la seule fonction de l’invention, et non, celles, constantes dans l’art culturel, du caméléon et du singe. »
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