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Luiz Carlos Carrera, peintre numérique

Luiz est Artiste visuel, chez Carlos Carrera Estudio (Florianopolis, Brésil) en tant qu’illustrateur et peintre numérique pour des écrivains. Il est également spécialisé en art photographique.

Luiz Carlos Carrera est né à São Paulo, au Brésil en 1959. Après son doctorat en ingénierie en France, il travaille pendant de nombreuses années comme professeur à plein temps dans d’importantes universités technologiques.

Artiste autodidacte, Luiz Carlos se consacre depuis de nombreuses années à l’art numérique qui combine la photographie haute résolution avec l’illustration et la manipulation numérique. Ses travaux ont été salués dans plusieurs expositions au Brésil et à l’étranger.

Récemment, il s’est consacré à la création de peintures utilisant l’intelligence artificielle (IA).

Voir quelques unes de ses oeuvres sur Instagram ou sur Saatchi Art.

Lien court : https://wp.me/p5riis-2zx

Morris Graves, mysticisme et méditation…

Graves, Morris (1910-2001) – Winter Bouquet

Morris Graves (1910-2001) est un peintre américain. En 1928, au cours d’un séjour au Japon il découvre le bouddhisme zen et les arts de l’Extrême-Orient, notamment la calligraphie. Son mysticisme se développe sous l’influence du peintre Mark Tobey (1890-1976) très attiré lui aussi, comme beaucoup d’artistes américains de la côte ouest, par les cultures orientales. Tobey qui avait fait, en 1934, un séjour d’un mois dans un monastère zen de Kyōto pour approfondir sa connaissance de la calligraphie devient son maître à penser. Morris Graves a recours à « l’écriture blanche » (white writing) toute de linéarité que Tobey avait imposée.

Mais Graves reste un artiste figuratif ; attaché à la nature, il peint, non sans un certain humour, des oiseaux – son thème de prédilection – perdus dans de grands paysages vides (Oiseau peu connu appartenant à l’œil intérieur, 1941, Museum of Modern Art, New York). Cet art de retenue et de méditation explique peut-être le relatif silence qui a entouré l’œuvre de Morris Graves à partir des années 1950.

Lire+ sur Encyclopedia ; Wikipedia ; Wikiart

Paysages de Provence, par Nicolas de Staël

de Stael, Nicolas – Paysage de Provence, 1953, huile sur toile, 33 x 46 cm, Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid

La période provençale de Nicolas de Staël (1913-1955) marque un tournant essentiel, aussi bien dans sa vie que dans son œuvre. Entre juillet 1953 et juin 1954, l’artiste y puise une nouvelle source d’inspiration.

La découverte de la lumière du Midi, la beauté exceptionnelle de ce pays, la rencontre amoureuse d’une femme et l’épreuve de la solitude qui lui permet de répondre à sa future exposition à New York à la galerie Paul Rosenberg, sont autant d’expériences qui nourrissent son imaginaire et le rythme spectaculaire de sa production artistique. La renommée internationale de Nicolas de Staël prend son élan au cœur de la Provence.

Une exposition eut lieu à l’Hôtel de Caumont, Aix-en-Provence, du 27 avril au 23 septembre 2018, Nicolas de Staël en Provence.

Bonne journée avec KANDINSKY

Bonne journée avec Vassily Kandinski   (1866-1944)

Wassily Kandinsky1 (en russe : Василий Васильевич Кандинский), né à Moscou, est un peintre, graveur, théoricien de l’art, poète et dramaturge russe, naturalisé allemand puis français.

Considéré comme l’un des artistes les plus importants du XXe siècle aux côtés, notamment, de Picasso et de Matisse, il est l’un des fondateurs de l’art abstrait

=> découvrir également : l’exposition au Centre Pompidou (2009)

Le Bauhaus (1922-1933)

Le Bauhaus est une école d’architecture et d’art novateur, qui a pour objectif de fusionner les arts plastiques et les arts appliqués, et dont l’enseignement repose sur la mise en application théorique et pratique de la synthèse des arts plastiques. Kandinsky y retrouve ses anciens condisciples auprès de von Stuck, Paul Klee et Josef Albers. Il donne des cours dans le cadre de l’atelier de peinture murale, qui reprennent sa théorie des couleurs en y intégrant de nouveaux éléments sur la psychologie de la forme.


=> lire l’article sur le Bauhaus, rédigé par Bernard Johner


 

2019-01 « J’accepte une œuvre telle qu’elle m’est donnée » (Denise René)

exposition ‘le-mouvement’ à la galerie Denise-René – rue de la Boétie – Paris – 1955 (www.grandpalais.fr)

Femme de gauche, signataire du manifeste des 121, Denise René ouvre sa galerie qu’elle met au service tout d’abord de l’art abstrait en 1945, après avoir rencontré au Flore Victor Vasarely. Son aventure est sans équivalent, fondée sur la présentation des pionniers de l’abstraction du XX° siècle, sur la défense des plus grands artistes de l’art géométrique et de l’art cinétique de l’après-guerre. Son exposition « Le Mouvement » en avril 1955 qui a réuni les fondateurs de l’art en mouvement (Calder, Duchamp) et les artistes de la nouvelle génération (Agam, Soto, Tinguely) fait partie désormais de l’histoire de l’art du XX° siècle.

Denise René parle des œuvres d’art qui lui plaisent et tente de définir les raisons qui font qu’une œuvre l’intéresse ou non. « C’est indéfinissable. C’est un ensemble. C’est un apport de forces et de sensibilités mêlées. Elle doit apportée un univers nouveau, de l’inattendu, et de l’émotion« , estime-t-elle. Elle renchérit, « la qualité c’est aussi quelque chose de très indéfinissable« .

Et de mentionner ….

En France, il y a toujours eu un très grand refus de l’avant-garde. C’est une tradition, on pourrait dire !

Dans le milieu de l’art, on ne discute plus de la figuration ou non-figuration, de la place de l’abstraction. Elle existe, elle est totale. C’est parallèle à la figuration. Pour moi, c’est une grande ouverture sans fin et le cinétisme l’élargit.

Je ne cherche pas comment l’œuvre est faite, je l’accepte telle qu’elle m’est donnée, si elle est bonne, si elle est valable, si je l’accepte en tant qu’œuvre de qualité. Mais le système ne m’intéresse pas du tout.


Sources : Galerie Denis RenéFrance Culture  ;  Denise René, l’abstraction perd sa reine  ;  Wikipédia


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