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L’imaginaire de Branwell, source d’inspiration pour les sœurs Brontë

L’histoire des sœurs Brontë, chacun-e pourra la (re)découvrir au travers des ouvrages et/ou films produits : Devotion réalisé en 1946 par Curtis Bernhardt, avec Olivia de Havilland, ou Les Sœurs Brontë, réalisé par André Téchiné en 1979, avec Isabelle Adjani, Marie-France Pisier et Isabelle Huppert. Wikipédia est particulièrement prolixe avec ses 60 pages.

On retiendra que Branwell, né en 1817 et l’unique frère des romancières, fut un élément essentiel de l’éveil littéraire pour ses soeurs, une source d’inspiration, une porte vers un monde imaginaire, un monde virtuel. Pour exemple, Glass Town, la « confédération de la Ville de verre » (Glass Town Confederacy), a été créé à la fin de 1827 par Charlotte, Branwell, Emily et Anne Brontë. Ce monde a cédé la place, vers 1834, au royaume imaginaire d’Angria, « administré » par Charlotte et Branwell Brontë.

Landscape with Cottage, River and Bridge, Patrick Branwell Brontë (1817–1848). Brontë Parsonage Museum

Jeune homme, Branwell Brontë est formé comme portraitiste à Haworth et exerce ce travail à Bradford en 1838 et en 1839. Son portrait le plus célèbre est celui de ses trois sœurs (sur lequel il semble s’être fait figurer dans un premier temps). Il veut devenir peintre et part à Londres pour étudier les beaux-arts. En fait, il revient au bout de quelques jours après avoir dilapidé la somme que lui a remise son père. Il ne parviendra jamais à vivre de son art, mais concrétisera quelques écrits, poèmes et articles pour des revues locales.

Il s’éteindra à 31 ans, atteint de tuberculose. Lire sa biographie et l’article de Christine Jordis (lemonde.fr) qui évoque le poids que fit peser sur lui, l’unique fils, génie en herbe, l’espoir paternel.

Tableau peint par Branwell Brontë vers 1834 : Anne, Emily et Charlotte (Branwell, qui figurait en haut du tableau, s’est lui-même effacé). @Wikipedia

Sargent, une sensibilité artistique complexe

John Singer Sargent (1856-1925) naît à Florence (Toscane, Italie) et y commença ses études. Il vécut en grande partie en France, où il étudia à l’Ecole des Beaux-arts, puis visita l’Espagne, l’Italie, l’Angleterre, le Moyen-Orient, les Etats-Unis pour y puiser inspiration, couleurs, techniques…

Sargent est particulièrement connu pour son habileté dans les portraits, caractérisés par un style sophistiqué, une virtuosité visuelle et une certaine audace théâtrale. Il réalise sur commande des portraits d’hommes et de femmes les plus célèbres, riches ou puissants d’Europe ou des États-Unis.

On compte environ 900 toiles et 2000 aquarelles. Ce fut aussi un dessinateur. Il est proche du courant de l’impressionnisme américain.

Malgré une longue période de critiques défavorables, la popularité de Sargent reprit dans les années 1950 dans l’espace anglophone. Dans les années 1960, une certaine renaissance de l’art victorien et de nouvelles études sur Sargent confortèrent sa réputation en Angleterre et aux États-Unis.

Découvrir la bio du peintre sur Wikipedia ou sur Rivages de Bohème

[Peintres] Nigel Van Wieck… Réalisme et mélancolie

Nigel Van Wieck est né à Bexley, Kentel, Royaume-Uni, en 1947.

Après avoir étudié en Europe et appris à connaître le travail des grands maîtres, leurs styles et leur esthétique, il a su développer les siens. Il a émigré aux États-Unis en 1979, étant presque immédiatement influencé par les réalistes américains contemporains.

Sa peinture dépeint la vie sociale dans les lieux du quotidien et montre des sentiments de solitude et de mélancolie. Le dénominateur commun de toutes ses peintures est le naturel et la sincérité de l’instant. On lui prête un univers à la Hopper (1882-1967) et du réalisme américain, bien qu’il revendique se nourrir essentiellement de la peinture nord-américaine. (1)

En 1995, il expose à l’Exposition du Centenaire de la Biennale de Venise. Son travail est très apprécié par les collectionneurs publics et privés.

Sources : son site ; Trianarts ; Pinterest ; Cocteldelmente ;

(1) nous vous invitons à explorer nos pages sur les artistes américains et/ou anglo-saxons : Will Barnet ; Laura Knight, l’art du portrait et de la chronique sociale ; Laura Knight ; Dod Procter, une nouvelle vision de la sensualité féminine ; Ernest Procter ; Jack Vettriano ; Laura Knight ; Edward Hopper, le réalisme américain : Exposition « Scènes de vie » (Bruno Atamian) ; Modern Scottish Women ; Hopper, le chevalier à la licorne ; Sally West, peintre autodidacte ; Le Whitney Museum of American Art ; Saint-Nazaire : conférences sur l’Histoire de l’Art américain ; Le bleu, cette couleur infinie pour Klein, Asse et Hockney ; Les chefs-d’oeuvre du MoMA de New York à la Fondation Vuitton ; Portrait of an Artist (Pool with Two Figures) ; Le Whitney Museum rend hommage à Andy Warhol ; Pop’Art, à la croisée d’une Amérique débridée

… et stage « A la manière de Hopper » ;

lien court : https://wp.me/p5riis-1Hf

[Peintres] Laura Knight, l’art du portrait et de la chronique sociale

Dame Laura Knight (1877-1970) est une femme peintre, dessinatrice et graveuse britannique ayant oeuvré dans la tradition figurative.

A l’âge de 13 ans, elle est inscrite à la Nottingham School of Art. En raison du manque d’argent, elle produit peu de peintures à l’huile. Mais les enfants locaux posent pour elle lui donnant l’occasion de développer sa technique de peinture figurative.

En 1899, elle s’installe en France (de par les relations de sa famille officiant dans le textile), puis revient en Angleterre pour épouser Harold Knight, artiste-peintre portraitiste et paysagiste lui aussi, rencontré à la Nottingham School.

En 1913, elle réalise deux autoportraits, dont l’Autoportrait avec le nu, où elle se représente plus ou moins de dos. Une démarche et une oeuvre atypique pour l’époque : en Angleterre , les femmes ne sont normalement pas autorisées à peindre directement des modèles nus, mais seulement des moulages de plâtre.

L’artiste s’intéresse alors au monde du théâtre et du ballet à Londres ainsi qu’aux communautés et aux individus marginalisés, notamment les Tsiganes, les artistes de cirque et les noirs-américains.

En 1925, elle est élue membre de la Royal Society of Painter-Etchers and Engravers. En 1929, elle est élevée au rang de Dame, dans l’Ordre de l’Empire britannique. En 1925, elle devient Fellow de la Royal Society of Painter-Etchers and Engravers et, en 1936, la première femme élue à part entière à l’Académie royale.

Elle devient alors l’un.e des peintres les plus populaires de Grande-Bretagne. Son succès est dû en grande partie à son engagement pendant les deux Guerres mondiales, au cours desquelles elle réalise un certain nombre de portraits de militaires et civils engagés dans les conflits, notamment des femmes. En 1946, elle peint Le procès de Nüremberg,

De fait, le monde des artistes étant dominé par les hommes, elle a ouvert la voie à un statut et une reconnaissance accrus pour les femmes artistes. Sa grande exposition rétrospective, qui s’est tenue à l’Académie royale en 1965, était la toute première pour une femme.

Biblio : Wikipédia ;

Lire également nos articles : Dod Procter, une nouvelle vision de la sensualité féminine ;

Sources illustrations : Tate; ArtProject; GooglerwahooArt.com; sotheby’s; pinterest; ArtNet; amazon; wikiart; twitter; clayton-payne; chisties; catherinelarosepoesiaearte.com; broadwaymuseum.org.uk; National Portrait Gallery ; XXX

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[Peintres] Ernest Procter, Scène de plage

Ernest Procter, Beach Scene

Biblio : Wikipédia

Ernest Procter [1885-1935] , membre de l’ARA, était un designer, illustrateur et peintre anglais, et mari de l’artiste Dod Procter. Il était activement impliqué avec la Newlyn School, partenaire de la Harvey-Procter School et enseignant à la Glasgow School of Art.