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Jean-Pierre Cassigneul, sociétaire du Salon d’Automne

Jean-Pierre Cassigneul est né en juillet 1935 et organisa sa première exposition à Paris (1952, Galerie Lucy Krogh). Il entre à l’Académie Charpentier en 1954 et suit les cours de Jean Souverbier à l’Ecole des beaux-arts de Paris.

En 1959, à 24ans, il est nommé sociétaire du Salon d’automne.

Il expose à Paris (galerie Tivey-Faucon, galerie Bellechasse, galerie Vision Nouvelle, galerie Wally Findlay, galerie Pierre Hautot, galerie Matigon, galerie Tamenaga…), au Japon (Tokyo, Osaka, Nagoya, Saitama), aux Etats-Unis (Palm Beach, New-York, Washington, Nouvelle-Orléans), à Hong Kong, en Suisse…
Ses dernières expositions datent de 2022.

Sources : bio ; huiles, dessins, lithographies, tapisseries, affiches

lire : Jean-Pierre Cassigneul, le mal-aimé de la France ; Jean-Pierre Cassigneul, une cote qui ne se déprécie pas

(gauche) Expo 1990 – (droite) 1935

[Peintres] Edward Hopper, le réalisme américain

Edward Hopper, Jeune fille à la machine à coudre, 1921

Edward Hopper naît à Nyack, ville de l’État de New York, au sein d’une famille modeste de commerçants qui vendent des articles de mercerie. Il reçoit une éducation baptiste2 et fréquente une école privée, puis le lycée de sa ville natale. Il s’installe ensuite à New York, où il se forme au métier d’illustrateur dans la New York School of Illustrating3. Il entre à la New York School of Art en 19004. Il y rencontre George Bellows, Guy Pène du Bois, Patrick Henry Bruce, Walter Pach, Rockwell Kent et Norman Raeben dont certains furent assimilés à l’Ash Can School. Parmi ses professeurs, Robert Henri (1865-1929) lui enseigne à représenter des scènes réalistes de la vie urbaine.

en savoir+ sur E Hopper

Chop Suey, 1929

voir Hopper en 60 sec ;  Edward Hopper’s New York (NGA) ;

2018-11 Les arts et la Grande Guerre

Un dossier pédagogique, élaboré par le Réseau Canope, est mis à disposition des enseignants dans le cadre des programmes scolaires français : Histoire, Arts – 3e, 1re  {Équivalence canadienne : Secondaire, 2e cycle].

La Première Guerre mondiale modifie profondément le regard que portent les artistes sur la guerre, ces derniers délaissant petit à petit une forme d’exaltation pour une dénonciation de la violence et de la barbarie.

Une page intéressante et riche d’informations. Les auteurs répertorient les différents formes d’art qui ont évoqué (croqué) cette période, pendant et après  le conflit. Exemples, illustrations et témoignages jalonnent l’écrit. En évoquant les « artistes », on citera :

Chacun, à sa manière, tente de représenter l’indicible brutalité des combats, la douleur des femmes et des enfants livrés à eux-mêmes, la peur face à la mort mais aussi, parfois, une certaine fascination face à cette guerre moderne et totale. exhaustif qui balaye l’ensemble des arts.

Jacques Tardi, C’était la guerre des tranchées, 1993 – Éditeur : Casterman

Les Formes d’Arts :

  • les Témoignages et récits autobiographiques,
  • la Poésie (Guillaume Apollinaire, Calligrammes, Poèmes de la paix et de la guerre, 1918),
  • le Théâtre,
  • les Romans,
  • les Bandes dessinées (Jacques Tardi, C’était la guerre des tranchées, 1993 – un hommage à son grand-père)

 

En retraçant la vie des artistes peintres… [Peintures/dessins]

La guerre de 14-18 brise l’élan de ce courant créatif (fauvisme, cubisme, futurisme, abstraction). Ainsi, plusieurs mouvements d’avant-garde apparus avant 1914, comme le cubisme, disparaissent à la fin de la guerre. Braque, qui n’a pas laissé un croquis de la guerre, est blessé en 1915 ; Derain, qui passe les quatre années de la guerre dans l’artillerie, remplace à cette occasion la peinture par la photographie. Léger échappe de justesse à Verdun. D’anciens cubistes et fauves sont employés au camouflage. Certains, comme Delaunay et Picabia, quittent la France pour ne pas combattre. En Italie, la mort de Boccioni et de Sant’Elia vide le futurisme de sa substance. Par ailleurs, pour les pays en guerre, il n’est plus question de salons, d’expositions ou de débats artistiques.

Et de poursuivre :

  • les Affiches de propagande,
  • les Peintures/dessins,
  • le Cinéma [Malins, McDowell, La Bataille de la Somme (The Battle of the Somme), réalisé à la demande du gouvernement britannique, sort en salles à Londres en 1916] [Charlie Chaplin qui réalise en 1918 le film The Bond ; Abel Gance, J’accuse, 1919],
  • la Musique et les chansons

On citera :

  • Claude Debussy, « Les soirs illuminés par l’ardeur du charbon ».  En février 1917, Debussy compose cette courte pièce, aux accents de désespoir et d’abandon, dont le titre est un vers de Charles Baudelaire.
  • Gustav Holst, Les planètes, Mars, celui qui annonce la guerre, composée en 1914, créée en 1918.
  • La Chanson de Craonne, 1915. Cette chanson contestataire fut censurée par le commandement militaire pour ses paroles subversives et antimilitaristes.

Adieu la vie, adieu l’amour,
Adieu à toutes les femmes
C’est bien fini, c’est pour toujours
De cette guerre infâme
C’est à Verdun, au fort de Vaux
Qu’on a risqué sa peau […]

Flambeau, chien de guerre – texte et illustrations de Benjamin Rabier

Les Affiches de propagande [Album Flambeau. Chien de guerre, à consulter sur le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France] sont incontournables, dans toute l’Europe et aux États-Unis, pour exalter l’élan patriotique : elles incitent à s’engager et surtout, à

Affiches de propagande de la Première Guerre mondiale

participer financièrement à l’effort de guerre en souscrivant aux emprunts d’État.

Elles jouent aussi sur les peurs à travers des caricatures effrayantes de l’ennemi, telle une affiche allemande qui représente un soldat français aux doigts crochus cherchant à s’emparer de l’Alsace.

 

 

 

Source : dossier « les Arts et la Grande Guerre »


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