Henri Matisse (1869-1954) est un peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français. Figure majeure du XXe siècle, son influence sur l’art de la seconde partie de ce siècle est considérable par l’utilisation de la simplification, de la stylisation, de la synthèse et de la couleur comme seul sujet de la peinture, aussi bien pour les nombreux peintres figuratifs ou abstraits qui se réclameront de lui et de ses découvertes. Il fut le chef de file du fauvisme.
Les falaises de craie blanche et les plages de galets grisâtres d’Étretat en ont fait un des lieux du tourisme international. Des peintres comme Gustave Courbet, Eugène Boudin ou encore Claude Monet contribuent alors à sa publicité, tout en en immortalisant la spécificité. Des écrivains comme Maupassant et Gustave Flaubert sont des fidèles du lieu. Maurice Leblanc y vécut. Arsène Lupin y résolut une de ses affaires.
Gao Xingjian né le 4 janvier 1940 à Ganzhou en Chine, est un écrivain, dramaturge, metteur en scène et peintre français et chinois. En 1987, il quitte la Chine et s’installe à Paris, puis obtient la nationalité française en 1998. Il a obtenu le prix Nobel de littérature en 2000.
Gao utilise des matériaux chinois traditionnels (papier de riz, pinceau en poil de chèvre) et module son encre noire en centaine de nuances. Cependant, il utilise aussi des techniques occidentales pour ses drapés, glacis translucides et effets de profondeur. Depuis 1978, il utilise exclusivement l’encre de Chine.
Réalisés à l’encre de Chine, ses tableaux, de toutes dimensions, conjuguent abstraction, figuration et panthéisme.
« Pour moi, certaines prétendues abstractions n’ont rien à voir avec l’abstraction. Au contraire, il s’agit du réalisme de notre temps. »
Adolph Gottlieb (1903-1974) est un peintre et sculpteuraméricain, membre fondateur du groupe The Ten créé en 1935 (1). Il étudie les beaux arts à la Parsons The New School for Design de New York. Ses peintures s’inspirent du primitivisme et de symboles mythologiques.
Zao Wou-Ki (1920-2013) est rattaché, dans les années 1950, à la nouvelle École de Paris, puis à l’abstraction lyrique avant de devenir, selon la définition de Claude Roy « …Un grand peintre qui poursuit dans son œuvre une dizaine au moins de grands siècles de l’art chinois, et qui est un des meilleurs peintres modernes de l’Occident. »
Son œuvre est vaste. Elle comprend les peintures réalistes de ses premiers tableaux qui sont surtout des portraits, quelques natures mortes et des paysages (1935-1949), ainsi que des huiles sur toiles de grands formats inspirées de Paul Klee qui tendent vers l’abstraction à partir des années 1950. Il explore l’abstraction lyrique dans les années 1960. Il est également reconnu pour ses encres de Chine et ses calligraphies et aquarelles. Il explore le thème de la lumière diurne ou nocturne dans une série d’œuvres poétiques intégrant simplement la représentation des astres lunaire et solaire.
« De mes souvenirs d’enfance, en dehors de mes parents, il ne me reste qu’une seule image : celle de faire des taches, de peindre. Ce désir ne m’a jamais quitté. Mais dans ma mémoire la plus lointaine, elle est associée à celle de lutter contre ce que je voyais, enfant, quotidiennement, de l’art chinois, ce que l’on appelle à juste titre en France, chinoiseries », confesse Zao Wou-Ki dans son Autoportrait coécrit avec Françoise Marquet, sa dernière épouse (éd. Fayard, 1988)
Il a été profondément influencé par les grands peintres français (Matisse, Cézanne, Renoir) et par Picasso ou Modigliani ou Paul Klee. Il rencontre Henri Michaux et Pierre Soulages. En 1948, il s’installe à Paris et fréquente l’académie de la Grande Chaumière (quartier Montparnasse).
La Fondation Zao Wou–Ki a pour but de promouvoir la vie et les oeuvres du peintre.