Quel est le parallèle entre le monde des affaires et le monde des arts ?
Les sociétés aujourd’hui, pour être novatrices, doivent être créatives. Les deux profitent l’un de l’autre. Regardez le parcours de Steve Jobs, qui disait que son meilleur cours, c’était la calligraphie. On voit ce qu’il a bâti. Alors, on ne peut pas les dissocier l’un de l’autre.
Pour Pierre Lassonde, important homme d’affaires qui a fait fortune dans le secteur minier et considéré comme l’un des plus grands collectionneurs et défenseur de l’art du Québec, le développement des villes passe par la diversité, un atout essentiel à leur vitalité.
Et d’ajouter « … les entreprises devraient avoir une responsabilité sociale sur le plan des arts et de la culture. Temps, Talents et Trésor sont les trois T de la philanthropie« .
A raison de quatre heures par jour, l’artiste chinois Jianguo Xiongdi a passé 100 jours dans les rues de Beijing pour dénoncer des niveaux historiques de pollution atmosphérique en aspirant suffisamment de poussière d’air pollué… pour en fabriquer une brique.
Selon son projet artistique “Projet de poussières”, cette brique va être utilisée dans un chantier pékinois parmi les matériaux de construction. “Un jour, toutes les ressources de la Terre s’épuiseront, nous serons aussi des poussières”, écrit le jeune artiste.
Le « sfumato« , la « peinture gestuelle« , l' »agent de matité« , l' »azurite artificielle« , le « blanc d’argent« , le « cercle chromatique« , la « chalcographie« , la « détrempe« , le « dripping« , le « gesso« , le « marouflage« , le « monotype« , le « polyptyque« , le « pop art« ….
Vous connaissez ?
Découvrez le glossaire de la peinture de Mauro Bordin, peintre figuratif et diplômé à l’Académie des Beaux-Arts de Venise…
En France, plus d’un tiers du parc de logements est touché par le développement de moisissures, source de diverses pathologies, notamment respiratoires (risques sanitaires, contamination de l’air intérieur). La France comptait 40 % de logements touchés par ce problème en 2007. Or, seulement 10% de ces contaminations sont visibles. Aussi, sans le savoir, une majorité d’occupants est exposée à ces contaminants délétères (plus de 7 millions de français sont allergiques). (source : Wikipédia)
De nombreux éléments sont touchés : livres, tapis, murs, boiserie, vêtements, alimentation… Certaines moisissures, qui sécrètent des mycotoxines, sont responsables d’intoxications alimentaires, d’autres sont plus résistantes et indétectables au goût. Les effets de ces polluants sur la santé peuvent donc être particulièrement alarmants. Deux facteurs sont en cause : les composés organiques volatils (COV), les spores.
Détail de développement de moisissures (visite-d-atelier.blogspot.com)
Les autres lieux de vie tels que les écoles, hôpitaux, maisons de retraite, bureaux sont également concernés. Certains secteurs d’activités sont particulièrement vigilants : l’agriculture, la fromagerie et… les tableaux !… une enquête de l’École du Louvre Junior Conseil montre qu’un quart des monuments historiques et environ la moitié des collections nationales, sont infestés.
Les enjeux sont donc d’améliorer l’hygiène des lieux de vie et de préserver le patrimoine.
Dans cette situation, et pour « nettoyer » les toiles, le Restaurateur de tableaux apporte toutes ses compétences et son savoir-faire.
En ce qui concerne la détection d’aérocontaminants, le CSTB détecte les moisissures en temps réel, grâce à une nouvelle technologie dorénavant mise à disposition des musées.
Le CSTB, labellisé Carnot, a développé le biodétecteur fongique pour préserver la santé des usagers et la qualité des bâtiments. Cette balise de surveillance est aussi discrète qu’efficace. Elle détecte tout développement de moisissures à un stade très précoce, même si celles-ci sont récentes ou cachées. Un atout pour intervenir dans les meilleurs délais !
Une pré-série industrielle, en cours d’élaboration, a fait l’objet de tests en laboratoire. Dès 2015, des actions de démonstration in situ sont envisagées dans des musées, bibliothèques et archives, en collaboration avec le Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques (LRMH), la bibliothèque nationale de France (BnF) et les Archives nationales.
Ce projet a été lancé en 2007, suite au développement, par la division Agents Biologiques et Aérocontaminants du CSTB, d’un Indice de contamination fongique breveté, permettant de détecter des proliférations récentes ou cachées (derrière un revêtement par exemple).
« Quand l’art nourrit le management des femmes chefs d’entreprise« , tel est le titre d’un récent article publié par business.lesechos.fr, ce 19 octobre.
Pascale Cayla et Virginie Epry, cofondatrices de l’agence L’Art en direct, considèrent que l’art et le management font bon ménage. Pour le prouver, elles ont interrogé 12 femmes chefs d’entreprise *, collectionneuses d’art, sur l’impact de la création dans leur vie professionnelle, via un showroom voué à cela, La Vitrine, à Paris.
Pourquoi seulement des femmes ? « Les décideurs mettent facilement en lumière leur fondation, leur collection, alors que les femmes cantonnent souvent leur passion pour l’art contemporain à la sphère privée. Il nous est apparu essentiel de leur donner la parole », justifient les fondatrices de l’agence conseil L’Art en direct. Et Pascale Cayla de poursuivre : « Pour nous, un bon manager donne à ses équipes une direction qui leur révèle le meilleur d’eux-mêmes, que ce soit à travers son charisme, sa culture ou sa passion. Et souvent, les qualités de curiosité, d’ouverture, d’envie, d’empathie, d’énergie se dégagent out of the box. Les artistes justement, à travers leur vision du monde, offrent un décryptage à nul autre pareil. »
Pascale Cayla et Virginie Epry (cofondatrices de l’agence L’Art en direct)
L’art contemporain fait sortir des zones de confort, il peut déranger ou fasciner mais « rend plus adaptable au changement, moins réfractaire à l’inconnu », défendent-elles. « La proximité des artistes nous a apporté l’ouverture d’esprit et la créativité nécessaires pour inventer un nouveau métier et aborder les problématiques de nos clients de façon décloisonnée.