Archives pour la catégorie Social, solidaire et collaboratif

Joyeux Noël, à travers et pour tous les âges !

Instituée le 25 décembre au IVe siècle et diffusée par la christianisation progressive de l’Europe et du bassin méditerranéen, la fête de Noël, cette fête de la Nativité prend peu à peu la place de différentes fêtes liées au solstice d’hiver.

La tradition du père Noël, qui se mondialise au XXe siècle, complétera cette évolution qui a ajouté une dimension profane à la fête chrétienne, plus orientée vers les enfants, les familles et des cadeaux. (Wikipedia). Depuis le milieu du XXe siècle, cette période perd son aspect chrétien tout en maintenant vivante la tradition de la fête.

L’Art au sens large est le témoin de cette tradition et de son évolution au travers des âges. Le symbolisme religieux, les enluminures, les crèches, les messes, la Nativité, les compositions festives, les célébrations festives, l’art de la Table (repas de Noël, la dinde, le sapin, la veillée…), l’imagerie bédéiste et l’illustration, la musique … en ont été et en sont les oranges célébrant la dimension exquise et festive !

A déguster donc ! Joyeux Noël !

ILLUSTRATIONS

Camille Pissarro – Effet De Neige à Osny, La Ferme à Noël
Carl Larsson Heiligabend – ‘La Veille de Noël
Maurice Utrillo (1883-1955) – L’arbre de Noël, 1952
Jean-Baptiste Marie Pierre – La Nativité, huile sur toile (1763, collection privée)
Norman Rockwell (1894-1978), illustrateur, Life – Nos recettes de dinde et chapon pour Noël
Pablo Picasso – ‘pere noel
Georges de La Tour – L’adoration des bergers lors de la Nativité (vers 1644)
Paolo Domeniconi, illustrateur italien vivant près de Bologne
Gotlib – Père Noël
Musique et tradition, chant et célébration
Panorama des traditions de Noël dans le monde

Culture et transition écologique

Face aux enjeux climatiques, il est essentiel que le secteur culturel apporte lui aussi sa pierre à l’édifice pour favoriser l’émergence de nouvelles manières d’habiter notre planète affirme, dans une tribune au « Monde », le chercheur Guillaume Logé.  

«La culture doit elle aussi contribuer à la transition écologique»

Comment, sur le fond, contribue-t-il à la transition écologique ? Il faut commencer par saluer les initiatives qui fleurissent ici ou là. Le Palais de Tokyo a lancé récemment le programme « Palais durable » et vient de proposer l’exposition « Réclamer la terre ». Le 10 octobre, le Centre Pompidou proposera un cours en ligne (MOOC) « Art et écologie ». Les expositions « Les vivants » et « Novacène » présentées dans le cadre de la 6e édition de Lille 3000, ferment leurs portes aujourd’hui. A Metz, en 2016, le Centre Pompidou a organisé l’exposition « Sublime. Les tremblements du monde ».

Pour une nouvelle exploration de la Terre, le Collège des bernardins, à partir du 14 octobre, accueillera une exposition de Laurent Grasso, intitulée « Anima ».

En poussant la porte d’une institution culturelle, tous les publics, les groupes scolaires notamment, devraient pouvoir trouver une invitation à explorer tel ou tel aspect de l’écologie. C’est la place de l’art dans notre société que l’on interroge.

Les 2 événements (exposition-concours de fin d’année) que nous avions organisé en 2018 sur « La Forêt », puis en 2019 sur « La Mode » ont abordé les enjeux climatiques et les effets de notre mode de vie sur l’évolution de l’environnement.

L’art dans la ville, la ville comme lieu de l’art, la ville comme support de l’art , l’art comme facilitateur d’échanges intergénérationnels, l’art comme support de connaissances et d’ouverture sur le monde et … les autres. C’est dans cet esprit que l’association a proposé à ses adhérents de travailler sur un thème clé en cette période de réchauffement climatique : celui de l’environnement et la Forêt en particulier. (JG Giraud, 01-07-2019)

Pour cette édition, nos artistes peintres se sont transcendés, ont « rompu » les codes traditionnels, ont « testé » des approches disruptives. Certains alertent sur les excès, sur le sens donné aux valeurs de l’industrie textile… Vous serez peut-être surpris, mais jamais sans un étonnement admiratif. Vous apprécierez également le travail de l’évolution des œuvres , en partant des travaux d’étude pour aboutir au réalisé. [JG Giraud, 17 juin 2019]

Permalien : https://wp.me/p5riis-2Aq

Les mamies graffeuses de Lisbonne, street art for seniors

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Qu’ils aient 65 ans (l’âge légal du départ à la retraite au Portugal) ou 100 ans, tant qu’ils le peuvent encore ces retraités arpentent les rues de Lisbonne, une bombe de peinture à la main, à la recherche du meilleur spot à graffer. Ce gang de seniors, les « Lata 65 », est une initiative de Lara Seixo Rodrigues et Fernando Mendes qui tentent de rompre la solitude et l’isolement dont est victime un retraité sur quatre au Portugal et de mettre de la couleur dans leurs vies en proposant plusieurs ateliers de Street Art.  Le premier atelier LATA 65 a été développé par l’événement de résidence artistique WOOL | Covilhã Urban Art (en partenariat avec COWORK Lisbon). 

En aidant les hommes et les femmes plus âgés à comprendre la culture des jeunes, l’atelier intergénérationnel d’art urbain LATA 65 crée des seniors durs à cuire qui peuvent trouver quelque chose en commun avec les adolescents. « Lata » est un nom intelligent, car il signifie « boîte de conserve », mais il signifie aussi « nerf » ; il peut falloir du courage aux personnes âgées pour sortir de leur zone de confort et apprendre quelque chose de nouveau. C’est du street art pour les jeunes de cœur.

Aujourd’hui, LATA 65 a emmené plus de 600 « jeunes de plus de 65 ans » dans des campagnes d’art de rue dans des quartiers délaissés, les réunissant avec les artistes urbains les plus respectés d’aujourd’hui.

Des villes du Brésil, des États-Unis, d’Espagne et d’Écosse ont répondu à l’appel d’air apporté par les ateliers LATA 65.  « Maintenant, je regarde les murs avec des yeux différents, je sais ce qu’il y a devant moi dans la rue »  cite l’une des participantes.  Même si la fatigue due aux efforts exercés au cours des travaux pratiques est bien présente, le plaisir et la joie du partage supplantent tous ces inconvénients. 

Source : maze.frgrafitti gransmasproject lata 65  ;  LATA 65 | Na Mutualista Covilhanense ; LATA 65 | Graffiti Art For Grannies by AJ+  ; LATA 65 | Nuart Aberdeen 2019 ; LATA 65 | Graffiti Grandmas | teaser

lien court :  https://wp.me/p5riis-2l8

 

Lisa Goldapple, Editor, Atlas of the Future (12 December 2019)
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Publié le 24 décembre 2016 – Mis à jour le 23 avril 2022

L’art, un bastion masculin…

L’art, un bastion masculin – Pourquoi faut-il encore ajouter femme avant artiste?

Si la cadence des expositions s’est accélérée comme celle des nominations à des postes clés dans les musées, les femmes actives dans le milieu de l’art aimeraient bien être débarrassées des stéréotypes et autres clichés.

«On nous donne encore parfois le sentiment de faire une peinture qui est moins valable que celle des hommes, c’est assez dérangeant.» (Claire Nicole, artiste peintre vaudoise – Suisse)

Il y a 120 ans, Ferdinand Hodler, en 1902, lorsqu’il présidait la Société suisse des peintres et sculpteurs, décria « Pas de femmelettes chez nous!« . La discrimination dans les tiers lieux s’est heureusement estompée. Le monde de l’art (commissaires d’exposition, régies de musées, conservateurs-trices du patrimoine, gestion de collections culturelles pour le ministère de la Culture ou des collectivités territoriales, histoire de l’Art, professorat…) accueillent de plus en plus de compétences femmes. La route reste néanmoins semée d’embûches… « le nombre de femmes dans les collections du Kunsthaus de Zurich n’excède pas 5% » raconte Ama Mülthaler, la présidente du Musée Jenisch (Vevey, Lac de Genève), dédié aux œuvres sur papier et exposant des créations de Dürer, Goya, Degas, Picasso et bien d’autres.

La Société Suisse des Beaux-Arts – l’organisation faîtière des sociétés régionales des beaux-arts, fondée en 1806 et relancée en 1839, n’est devenue mixte qu’en 1971. L’association fédère 35 sociétés locales et régionales des beaux-arts et regroupe quelque 45’000 membres individuels.

Illustrations : Kunstmuseum de Bâle ; En 2020, le Musée Jenisch à Vevey a consacré une rétrospective à Marguerite Burnat-Provins

Source : 24heures.ch ;

Un p’tit brin de porte-bonheur

En ce 1er mai 2021, partageons ensemble ce brin porte-bonheur. Bonne journée à toutes et tous, mesdemoiselles, mesdames et messieurs les artistes !

Le muguet à travers les toiles…

Marc Chagall (Muguet, Les Muguets au Quai d’Anjou); Charles Humbert (Femme au muguet) ; Salvador Dali (Composition au muguet); Elena Salnikova (les senteurs du printemps)