Né en 1836 dans l’île Maurice, Charles Adrien Prosper manie l’ébauchoir et pétrit la terre glaise, dès son plus jeune âge.
A 15 ans il part faire ses études à Paris et étudie la sculpture dans l’atelier de Jean-Pierre Dantan. Il se forme à son art de 1858 à 1860 et réalise des portraits charges, caricature de personne au sens strict sans enfreindre l’identification et la reconnaissance des personnes. Ces types de portraits étaient très en vogue au 19ème siècle. L’Entente cordiale (1863) représentant Napoléon III et lord Palmerston bras dessus bras dessous fut un succès à Londres et lui offrit une certaine notoriété.
Il réside ensuite à la Villa Médicis et y découvre la sculpture antique. En 1864, il s’établit à Rome et fonde l’atelier de la via Sistina, qu’il va diriger de 1864 à 1912. Durant sa carrière, il exécute nombre de bustes, parmi lesquels ceux de reines et de princesses, Ce qui lui valut le surnom de « sculpteur de souveraines ». Prosper d’Épinay est l’auteur d’environ 500 portraits parmi lesquels ceux de l’impératrice de Russie, la reine d’Italie…
Il meurt le 23 septembre 1914 à La Chanterie, à Saint-Cyr-sur-Loire, et est enterré au cimetière du Montparnasse à Paris (10e division). Sa tombe est ornée du médaillon de celle qu’il appelait « sa fille chérie ».
Sources : Wikipedia ; l’univers de la caricature ; Galeries Nicolas Bourriaud, sculptures du 19ème et 20ème siècle ;