Moment choisi pour une photo : lumière, légère bruine pluvieuse, feuillage luxuriant pour un printemps retrouvé, reflet avec un fin miroitement…
A la lueur du présent, j’appuie sur le déclencheur de l’obturateur !
photo : @jggir
Tout comme l’art-thérapie améliore la confiance et l’estime de soi grâce à l’apprentissage et la pratique, la muséothérapie apporte un soutien thérapeutique en utilisant l’environnement muséal. La thérapie, le soin, représente tout un ensemble. On ne soigne pas que les symptômes d’une maladie, on accompagne la personne de manière globale.
En muséothérapie, les premières expérimentations datent des années 1980 et 1990, du côté anglo-saxon plutôt. Le premier ouvrage qui ouvre le champ de recherche des liens entre musée et santé date de 2013.
Les expérimentations se font beaucoup dans les années 2010, notamment avec des programmes comme Meet Me, au MoMA (New-York), pour accompagner les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer au musée. On a eu un gros boom dans les années 2010 avec des programmes de ce type qui ont retenti. Le Musée des Beaux-arts de Montréal a ouvert une aile dédiée à l’art-thérapie et à l’éducation, ce que l’on appellerait peut-être la médiation ou la politique des publics en France. Ils ont un art-thérapeute à plein temps au musée, ils ont vraiment travaillé ce lien entre thérapie et musées.
C’est donc une nouvelle discipline dans l’univers des soins. Diplômée de l’école du Louvre, Leslie Labbé y a consacré son mémoire de fin d’études. Elle est aujourd’hui chargée de projet au sein de l’association Culture et Hôpital, une structure qui fait le lien entre ces deux mondes.
Bienvenue… et merci de cet engagement !
Sources
Joli mois de mai
Ma mie est lointaine
Et le vent m’emmène
L’odeur des lilas
Dans le grand jardin
Tout seul je promène
Mon âme en peine
Le printemps est là
Le temps a tout effacé
Les muguets sont de retour
Mais les lilas vont passer
J’attends mon amour
Joli mois de mai
J’attends ma mie
Seul sous la charmille
Le printemps est là …
(Extrait de la chanson de Marcel Amont, 1965)
Photos/Illustration : Wikipédia
Le muguet arrive en Europe au Moyen-Âge, symbolise le retour du printemps, et est même synonyme de porte-bonheur. Pour autant, la tradition que l’on connait tous aujourd’hui prend racine plus tard, à la Renaissance. À l’époque, le 1ᵉʳ mai, il était d’usage dans les campagnes d’offrir un branchage pour chasser la malédiction de l’hiver. Le 1ᵉʳ mai 1560, le roi Charles IX, en visite dans la Drôme, se voit alors offrir un brin de muguet. Séduit par cette pratique, il décide d’en offrir aux dames de sa cour l’année suivante, et le 1ᵉʳ mai devient alors la fête du muguet.
Ce n’est qu’en 1941 que le muguet est associé officiellement à la fête du Travail. Le maréchal Pétain impose cette fleur blanche pour remplacer l’églantine rouge, trop associée au communisme selon lui.
Publié le 1er mai 2023 à 10h44 // Modifié le 1er mai 2023 à 21h59
Mona Caron a déjà exprimé sa créativité aux quatre coins de la planète avec ses plantes géantes, notamment au Brésil, en Suède ou encore en Équateur. S’inspirant du Muralisme (1) et avec ses œuvres démesurées, elle donne un nouveau souffle aux paysages urbains et laisse, à sa façon, la nature reprendre petit à petit ses droits.
Mona grandit dans une région verdoyante de Suisse. Auprès de sa famille, elle s’imprègne de la nature, trouvant parmi les plantes la source de ses inspirations futures. Après de brèves études de littératures anglaises à Zurich, elle décide de s’installer à San Francisco, ville dans laquelle elle a obtenu son baccalauréat en Beaux Arts, mention illustration. Dans le compté de Californie, elle plante ses racines, expérimentant son art et sa manière de créer avec diverses fresques.
Sa devise : Libère toi de tes carcans et renait aussi résistant qu’une mauvaise herbe.
Nos commentaires : lisez ci-dessous le site Beware, qui vous permettra de découvrir la qualité de ses oeuvres. Nous attirons également votre attention sur les peintures murales de SEB, street artist Chavillois oeuvrant sur la RP (Sèvres, Viroflay, Meudon, Bagnolet…) et que nous citons sur les pages de ce blog. Le street art fait régulièrement l’objet de posts. Bravo aux artistes femmes et hommes pour leur créativité et l’éclairage qu’ils apportent à nos rues !
Sources : Homepage ; Creapills (L’artiste Mona Caron peint une fleur monumentale sur un immeuble de 20 étages) ; Wikipédia (Fresque Namur, août 2020) ; Grande Gentiane (Suisse, Neuchâtel, 2021) ; la résidence Bernard de Jussieu (Versailles, France) – 1699/1777, botaniste au Jardin du Roi et auteur de l’Histoire des plantes qui naissent aux environs de Paris, avec leur usage dans la médecine ; Quai36 ; Beware ;
(1) mouvement artistique mexicain apparu au début des années 20 et défini par la réalisation de peintures politiques gigantesques ornant les façades d’immeubles.
(de h en b, puis à d) : Limonium à San José (Californie) © Mona Caron ; Mona à Versailles (Projet 1096) © Aruallan ; Cohosh à Brooklyn © Mona Caron
lien court : https://wp.me/p5riis-2LR