Culture et transition écologique

Face aux enjeux climatiques, il est essentiel que le secteur culturel apporte lui aussi sa pierre à l’édifice pour favoriser l’émergence de nouvelles manières d’habiter notre planète affirme, dans une tribune au « Monde », le chercheur Guillaume Logé.  

«La culture doit elle aussi contribuer à la transition écologique»

Comment, sur le fond, contribue-t-il à la transition écologique ? Il faut commencer par saluer les initiatives qui fleurissent ici ou là. Le Palais de Tokyo a lancé récemment le programme « Palais durable » et vient de proposer l’exposition « Réclamer la terre ». Le 10 octobre, le Centre Pompidou proposera un cours en ligne (MOOC) « Art et écologie ». Les expositions « Les vivants » et « Novacène » présentées dans le cadre de la 6e édition de Lille 3000, ferment leurs portes aujourd’hui. A Metz, en 2016, le Centre Pompidou a organisé l’exposition « Sublime. Les tremblements du monde ».

Pour une nouvelle exploration de la Terre, le Collège des bernardins, à partir du 14 octobre, accueillera une exposition de Laurent Grasso, intitulée « Anima ».

En poussant la porte d’une institution culturelle, tous les publics, les groupes scolaires notamment, devraient pouvoir trouver une invitation à explorer tel ou tel aspect de l’écologie. C’est la place de l’art dans notre société que l’on interroge.

Les 2 événements (exposition-concours de fin d’année) que nous avions organisé en 2018 sur « La Forêt », puis en 2019 sur « La Mode » ont abordé les enjeux climatiques et les effets de notre mode de vie sur l’évolution de l’environnement.

L’art dans la ville, la ville comme lieu de l’art, la ville comme support de l’art , l’art comme facilitateur d’échanges intergénérationnels, l’art comme support de connaissances et d’ouverture sur le monde et … les autres. C’est dans cet esprit que l’association a proposé à ses adhérents de travailler sur un thème clé en cette période de réchauffement climatique : celui de l’environnement et la Forêt en particulier. (JG Giraud, 01-07-2019)

Pour cette édition, nos artistes peintres se sont transcendés, ont « rompu » les codes traditionnels, ont « testé » des approches disruptives. Certains alertent sur les excès, sur le sens donné aux valeurs de l’industrie textile… Vous serez peut-être surpris, mais jamais sans un étonnement admiratif. Vous apprécierez également le travail de l’évolution des œuvres , en partant des travaux d’étude pour aboutir au réalisé. [JG Giraud, 17 juin 2019]

Permalien : https://wp.me/p5riis-2Aq

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