L’Albaydé, langueur et sensualité orientales

Alexandre Cabanel – ‘Albaydé’ – 1848 – Huile sur toile, 0,98 x 0,80 m.

Albaydé s’inspire du XXVIe poème des Orientales, dans lequel Hugo évoque allégoriquement la fragilité de l’amour et le caractère vain de l’attachement aux êtres (évoqué peut-être par le liseron).

Alexandre Cabanel (1823-1889) est un peintre français, considéré comme l’un des grands peintres académiques, du Second Empire, dont il est l’un des artistes les plus admirés.

La célébrité lui vient avec la Naissance de Vénus exposée au Salon de 1863 qui est immédiatement achetée par Napoléon III pour sa collection personnelle et qui entre au musée du Luxembourg en 1881 (le tableau est conservé à Paris au musée d’Orsay). Il passe un contrat avec la maison Goupil pour la commercialisation de reproductions en gravure de la Naissance de Vénus.

Alexandre Cabanel, homme de conviction, fut soit loué, soit détesté. Membre du jury du Salon des artistes français, il montre une farouche opposition à l’égard de toute tendance novatrice, à quelques exceptions près (il défend Frédéric Bazille au Salon de 1869).

Sources : Wikipédia ; Albaydé, analyse du tableau ; les Orientales (Victor Hugo) ; Les Orientales (extraits)


Les tronçons du serpent
Je veille, et nuit et jour mon front rêve enflammé,
Ma joue en pleurs ruisselle,
Depuis qu’Albaydé dans la tombe a fermé
Ses beaux yeux de gazelle.
Car elle avait quinze ans, un sourire ingénu,
Et m’aimait sans mélange,
Et quand elle croisait ses bras sur son sein nu,
On croyait voir un ange ! …
Victor Hugo
Extrait des Orientales, 1829

Permalien : https://wp.me/p5riis-2sP

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