Philosophie, bande dessinée… De jeunes Tunisiens se mobilisent pour organiser des événements où ils peuvent aborder des thèmes absents des débats politiques.
En Tunisie, les 15-29 ans représentent 30 % de la population. Et 70 % des nouveaux inscrits sur les listes électorales sont des jeunes âgés de 18 à 35 ans. Si beaucoup ne s’engagent plus en politique, déçus par l’après-révolution et la classe politique, ils trouvent dans le secteur culturel un espace pour s’exprimer et lancer des initiatives faites de débrouillardise, sur fonds propres ou grâce à des sponsors privés.
A Tazarka (15 km au nord de Nabeul), c’est également un groupe de jeunes dessinateurs qui a repris le Salon international de la bande dessinée (SIBDT), vieux de 23 ans. L’événement, qui a reçu pour cette édition, du 19 au 24 août, l’Américain David W. Mack, survit grâce à des collectifs de scénaristes et dessinateurs tunisiens comme le Lab 619, un groupe de jeunes caricaturistes constitué après la révolution et qui publie un magazine de BD.

Lire également
- Artistes et exposition – SIBLT
- Salon internationale de la BD de Tazarka (23ème édition, août 2019)
- Page Facebook
Sources : Tunisie, les nouveaux sentiers de l’art contemporain; lemonde.fr
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