Le Musée d’art et d’histoire de Genève (MAH) a bénéficié courant 2016 d’un legs exceptionnel. Offerts par l’avocat genevois Jean Clostre (1), quatre tableaux signés Ferdinand Hodler (1853-1918), Cuno Amiet (1868-1961) et Félix Vallotton (1865-1925) sont à découvrir depuis jeudi 23 février dans les salles beaux-arts de l’institution.
Adresse : 2, rue Charles-Galland – 1206 Genève (infos pratiques)
…les peintres
Ferdinand Hodler : Hodler est considéré comme le peintre suisse qui a le plus marqué la fin du XIXème et le début du XXème siècle. En

1872, il s’installe après avoir achevé son apprentissage en tant que peintre-décorateur dans la ville de Genève et y vivra jusqu’à sa mort. Sa peinture cherche à combiner l’appel à l’imagination et le réalisme le plus direct, l’idéation de la nature, voir l’expressionnisme : tableaux de groupes paradisiaques montrant des figures nues ou vêtues à la mode antique (ie Dialogue avec la Nature), paysages (campagne, lacs et massifs montagneux). Source : wiki
Un de ses fils, Hector Hodler, fut à l’origine de la création de l’association mondiale d’espéranto.

Cuno Amiet : En 1886, étudiant à l’Académie de Munich, il rencontre Giovanni Giacometti, puis se rend à Paris avec ce dernier.

Les deux amis s’inscrivent à l’Académie Julian. S’inspirant de la vie de Paul Gauguin, Cuno Amiet passe une année à Pont-Aven en 1892, où il rencontre les disciples du maître et découvre également les œuvres de Vincent van Gogh. ll y rencontre également Armand Seguin qui l’initie à la gravure. Durant son séjour en Bretagne, il pose les bases de son art de coloriste.
En 1893, Cuno Amiet retourne en Suisse. En 1897, il fait la connaissance de Ferdinand Hodler, avec qui il fut l’un des plus illustres représentants du courant symboliste en Suisse. Amiet a aussi exécuté des peintures murales et des gravures. Source : wiki
Félix Vallotton : Issu d’une famille bourgeoise protestante. En 1882, il entre à l’Académie Julian2 à Paris, aux ateliers fréquentés par de nombreux artistes postimpressionnistes, dont les futurs Nabis.

En moins de dix ans, le jeune Suisse parvient à se faire un nom auprès de l’avant-garde parisienne. Sa renommée devient internationale grâce à ses gravures sur bois et à ses illustrations en noir et blanc qui font sensation. Il participe régulièrement à différents Salons (Salon des artistes français, Salon des indépendants, Salon d’automne). Vallotton est un travailleur acharné, sans cesse à la recherche de nouvelles formes d’expression. Touché par l’horreur de la Première Guerre mondiale, il trouve dans le conflit une source d’inspiration. Il renoue avec le succès vers la fin de la guerre, avant de mourir en 1925. Source : wiki
(1) membre de la Société des Amis du Musée d’art et d’histoire (SAMAH) et du Bureau de la Société des Arts de Genève
Source : lecourrier.ch
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